Police scientifique et contrôle industriel
Avis aux amateurs des Experts et autres séries télévisées du genre : un parcours de criminalistique formant aux métiers de la police scientifique existe à Lyon. Si l’on est loin, très loin de l’image du métier véhiculé à la télévision, l’université Lyon 1 est la seule en France à proposer une formation de ce genre. Un parcours qui prend place dans le master Analyse et Contrôle, lui aussi pionnier dans son domaine.
rembobine Jérôme Randon, le responsable du master. Nous avons remarqué qu’il manquait une formation de responsable de laboratoire d’analyse : ce poste existe dans toutes les entreprises industrielles, mais aucune formation n’existait. » Objectif donc, apporter aux étudiants toutes les connaissances et techniques pour mener à bien mesures et analyses, notamment lors de contrôles qualité. Car en dehors du parcours criminalistique, les parcours Analyse physico- chimique et Analyse industrielle proposés dans le master sont tournés vers les besoins des entreprises : « Ça concerne absolument tous les types d’industrie, insiste Jérôme Randon. Ça peut être chez Peugeot, un contrôle de la carrosserie parce que la peinture n’accroche pas ou bien dans la fabrication de médicaments. Nous avons eu un étudiant qui a travaillé aux Aéroports de Paris, il devait mesurer l’exposition des personnels aux émissions de kérosène… » À l’heure où les contrôles qualité sont de plus en plus normés et demandés, la formation répond à une vraie demande : l’an dernier, 70 étudiants ont été retenus sur plus de 250 candidatures. siques et sportives) de Lyon 1, ce parcours entend former ses étudiants à la lutte contre les discriminations de sexe et de sexualité dans les métiers du sport. « Historiquement, c’est la première fois que ce paysage d’offres de formations s’ouvre aux études du genre » , se félicite Cécile Ottogalli, fondatrice du master. Le parcours Egal’APS ambitionne de former des futurs cadres chargés de politiques d’égalité dans les différents secteurs du sport. Au menu, le développement d’une meilleure égalité d’accès et de traitement des femmes dans le milieu sportif au niveau des horaires, des salaires, des entraîneurs et des entraînements, mais aussi une meilleure égalité de reconnaissance de leurs performances. La formation n’est évidemment pas réservée qu’aux femmes, insiste Cécile Ottogalli : « L’an dernier, nous avons eu 45 demandes pour 21 admis, dont un tiers d’hommes. » Par son action, la fondatrice du master espère ainsi faire évoluer les mentalités « vers une véritable égalité des genres. »