Sur le pouce. Ah non peut être : la délicieuse enclave belge
Françoise et Patrick Rolus sont des Bruxellois, de vrais. Ils y sont nés et en connaissent les moindres
recoins. Mais ces deux- là sont devenus fans de Lyon, alors ils ont choisi de se déraciner pour faire connaître la gastronomie belge aux Lyonnais. Ils ont donc ouvert leur restaurant Ah non peut- être, qui signifie « oui certainement » en bruxellois. À l’intérieur, la décoration est encore timide : une photo de l’Atomium et de la grand- place, trois petits Manneken- pis aux couleurs de leur drapeau, mais tout est authentique, de la playlist ( 100 % belges : Adamo, Brel…), la gentillesse, sans oublier l’accent et l’humour de ce duo complice.
À la bonne franquette. À la carte, on trouve tous les plats typiques du plat pays : le waterzooi, les boulettes liégeoises sauce lapin ( pas l’animal, mais une sauce au sirop de Liège inventée par Mme Lapin), la carbonade flamande ( viande mijotée dans une sauce à la bière), les croquettes de viande ou de fromage, la fricadelle… et des fr ites bien sûr, cuites dans la graisse de boeuf, accompagnées au choix d’une dizaine de sauces. On a tout goûté ou presque, et on a succombé à la cuisine simple et efficace, accompagné d’une Redor ( bière belge que seulement deux établ issements ont en France à la pression). On veut déjà y retourner pour goûter les gaufres que Françoise propose tous les jours pour le goûter. Et bientôt découvrir le coin épicerie où ils vont vendre des produits introuvables en France. VÉRONIQUE LOPES