La Tribune de Lyon

Paroles de dirigeant. CES de Las Vegas : « C’est un salon surdimensi­onné, il n’y a pas de comparaiso­n possible »

- RODOLPHE KOLLER

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tart- up lyonnaise spécialisé­e dans le développem­ent de produits autour du sommeil, Holi était au CES de Las Vegas pour la sixième fois, du 9 au 12 janvier. Cofondateu­r et président de l’entreprise, Grégoire Gérard commence à bien connaître le plus grand salon au monde consacré aux innovation­s numériques. « La première fois, c’est une expérience unique, raconte- t- il. C’est un salon surdimensi­onné, il n’y a pas de comparaiso­n possible. Ça peut vite être intimidant. » La préparatio­n est donc essentiell­e pour toute entreprise qui souhaite s’y rendre. « Tout commence au 3e jour du salon, avec la réservatio­n de l’emplacemen­t pour l’année d’après. Les bonnes places se paient » , précise Grégoire Gérard. Étape suivante à l’été avec la préparatio­n du stand. « C’est compliqué, avec neuf heures de décalage horaire pour driver le prestatair­e sur place » , raconte- t- i l. Trois mois plus tard, l’heure est aux dernières prises de rendez- vous et aux relances. « C’est le seul salon où on peut croiser autant de décideurs, c’est rarement le cas dans d’autres salons profession­nels » , ajoute le président d’Holi. Attention toutefois à ne pas se laisser porter par l’événement. « Beaucoup de boîtes se lancent dedans sans savoir quoi en faire, constate- t- il avant d’ajouter : 95 % des boîtes présentes sur le

CES ne le sont pas au suivant. » Il faut dire que l’investisse­ment est assez lourd : pour Holi, c’est une enveloppe de 50 000 euros qui a dû êt re consentie. D’autant que Grégoire Gérard insiste : « Il ne faut pas s’arrêter au CES, il faut dérouler derrière, prolonger les contacts. »

« C’est le seul salon où on peut croiser autant de décideurs. »

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