Premier test réussi pour Kimelfeld
Réuni en début de semaine, le conseil de la Métropole a adopté le budget primiti f
2018 de la collectivité, le premier depuis l’élection de David Kimel feld à sa tête. Vice- président de la Métropole en charge des Finances, Richard Brumm a ouvert les hostilités avec un lapsus, parlant pendant sa présentation d’exercice « démagogique » au lieu de « pédagogique » . Dans le détail, les recettes ( 2,585 milliards d’euros, + 2,1 %) augmentent plus vite que les dépenses de fonctionnement ( 2,351 milliards d’euros, + 1,2 %), ce qui gonfle l’autofinancement de la Métropole (+ 11,6 %) et réduit son endettement (- 40 millions d’euros) ainsi que ses taux d’emprunt ( de 1,98 % à 1,76 %). Le Gram de Nathalie Perrin- Gilbert a d’abord salué des « infléchissements » sur l’écologie et le social, avant que l’UDI de Christophe Geourjon ne « note un changement dans la gouvernance » et évoque un « budget sérieux » . Mais le premier groupe s’est abstenu et le second a voté contre. « Monsieur le vice- président, vous ne nous avez pas convaincus » , lançaient à leur tour les communistes avant de s’abstenir. Au tour des Républicains d’entrer en scène, conditionnant leur vote du budget à l’adoption d’un amendement de dernière minute, finalement rejeté après une suspension de séance. Un dernier petit accrochage pour la forme entre Gaël Petit ( LR) et David Kimelfeld n’a pas empêché les autres groupes d’adouber le budget après deux heures de débat. R. K.