Paroles de dirigeant.
« Le mécénat représente plus qu’un simple enjeu d’image »
« La baleine était trop grande, 17 mètres de long, j’en rêve encore. »
Depuis novembre 2017, un squelette de narval est sorti des réserves du musée des Confluences ( Lyon 2e) pour trôner dans le hall d’entrée du siège lyonnais de Boehringer Ingelheim, ex- Merial, dans le cadre d’une opération de mécénat. « Nous sommes en contact avec le musée depuis son
origine » , explique Éric Lambert, secrétaire général de l’entreprise, notamment tournée vers la santé animale. Le partenariat s’est noué au terme d’un an d’échanges, à partir d’un besoin du musée des Confluences : trouver les fonds nécessaires aux travaux permettant de suspendre la fameuse baleine, déjà exposée au musée Guimet, dans un espace de déambulation. « Plutôt que de proposer à Boehringer Ingelheim un accès privilégié au musée, on a décidé de faire entrer le musée dans l’entreprise » , tranche l’institution.
Convention. À l’origine, c’est la baleine qui doit parcourir le gros kilomètre séparant le quai Perrache de l’avenue Tony- Garnier. « Mais elle était trop grande, 17 mèt res de long, j ’ en rêve
encore » , soupire Éric Lambert. Un compromis est trouvé : c’est un squelet te de narval, long de cinq mètres, qui est prêté pendant deux ans à l’ent reprise a llemande en échange des 50 000 euros nécessaires au retour de la baleine sous les yeux des visiteurs au premier semestre 2019. « Son arrivée a créé l’événement auprès des collaborateurs et des clients » , reprend le secrétaire général, qui assure :
« Le mécénat représente plus qu’ un simple enjeu d’image, c’est l’incarnation de nos valeurs. » Plus que satisfaite, l’entreprise envisage déjà de renouveler la convention, « sous une forme ou une autre. »