La Tribune de Lyon

Jeux solitaires, plaisir partagé

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Musiciens, comédiens ou

clowns, ces artistes ont tous un point commun : ils préfèrent la jouer solo. Pas grave, puisque sur scène l’individual­isme n’est pas un gros mot. Au contraire, le seul en scène offre une plus grande intimité avec le public. À Lyon, ces artistes ont même leur festival, La Grande Côte en solitaire. Parmi les incontourn­ables cette année, « deux dinosaures du spectacle de rue et véritables bêtes de scène » , selon les dires de Meedy Sigot, directeur de l’événement, Thérèse Bosc et Jean- Marc Royon. La première a déjà par t icipé à deux reprises au festival avec

Rôdeuse, sorte de carnet de voyages sonore. Après une résidence cet hiver à l’Ornithoryn­que, la compagnie organisatr­ice, la revoilà avec La

Réussite, solo intime dans lequel elle mélange carte postale sonore, musique, théâtre et conte. Le second, écrivain, remonte sur scène avec ses romans dans Joblard, un spectacle autobiogra­phique qui raconte « le roman comique de sa vie ratée » . À côté de ces deux créations destinées à un public adulte, un solo complèteme­nt fou attend les familles, One Man Barge Band. Blouson en cuir et trombone en main, Olivier Barge débarque sur sa mobylette, plus tunée qu’une 107 immatricul­ée en Picardie, pour un show clownesque et rock’n’roll. À savourer seul ou à plusieurs. C. S.

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Dans One Man Barge Band, Olivier Barge fait le pari d’allier clown, rock et trombone.

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