Le courrier des lecteurs
Nous publions un droit de réponse anonyme ( sic) d’une chronique publiée dans le no 656 de Tribune de Lyon, Le théâtre, c’est du boulot !, signée Luc Hernandez.
Monsieur, Cités dans votre hebdomadaire no 656 par Luc Hernandez nous nous permettons de vous faire parvenir ci- dessous un droit de réponse. Monsieur Hernandez n’ayant jamais assisté à une seule de nos représentations, il semblerait qu’il se soit quelque peu égaré en cherchant ses informations, probablement sur internet. Depuis dix ans L’Ineffable théâtre occupe des espaces en sommeil dans la ville de Lyon. Ces lieux sont mis à disposition gracieusement par le biais de conventions précaires et temporaires. Pour quelques semaines ou quelques mois, ils ouvrent au public, prennent le nom de « Bac à sable » et se transforment en champ de laboratoire artistique des créations de Benjamin Forel. En 2017 la compagnie a décidé, avec ses moyens propres, d’ouvrir ces espaces à d’autres artistes. Ces artistes invités bénéficient gratuitement du lieu, du matériel, de la présence d’un technicien et perçoivent 100 % de la recette billetterie de leur ouverture publique. Anonyme
La réponse de Luc Hernandez
Bonjour, Seriez- vous Benjamin Forel, puisque vous ne signez pas votre droit de réponse ? Merci de nous préciser l’histoire de l’Ineffable théâtre, mais il n’était pas le sujet de ma chronique, qui concernait tout autant l’espace 44, et ne se voulait en aucun cas une critique de spectacle. En revanche, j’ai bien assisté à une représentation de l’Ineffable théâtre, non pas en tant que journaliste, mais à l’invitation d’un ami. Je n’ai d’ailleurs pas souhaité à l’époque publier une critique du spectacle, qui ne m’avait pas plus, et qui me semblait assez loin des préoccupations de nos lecteurs, comme des miennes. Depuis, je vous confirme que je n’ai jamais souhaité renouveler l’expérience…