Lieux et gens de pouvoir.
Sport: le Lyon Hockey Club n’aura fi nalement pas sa patinoire au Parc OL
Coup de froid pour le Lyon hockey club : son projet de patinoire au sein du pôle de loisirs du Parc OL ne sortira f inalement pas de terre à Décines. Alors qu’un tour de table financier avait été lancé, les études de faisabilité restituées fin juillet ont en effet mis en évidence un investissement initial trop impor tant à réal iser. « C’est un projet qui n’est pas viable économiquement » , résume la mort dans l’âme le président du club Sébastien Berthet. « La patinoire aurait dû s’installer au 1er étage du pôle de loisirs et cela posait des problématiques techniques qui faisaient augmenter les coûts. Ajoutez à cela le fait que l’on aurait été locataires à vie… C’est bien dommage » . En effet, 4,7 mi l l ions d’euros auraient été nécessaires à la construct ion de la pat inoire. « C’était impossible à rentabiliser. C’était un mécène qu’il fallait, pas un investisseur » , regret te- t- i l . Le LHC comptait y réal iser ses ent raînements — tout en continuant à disputer ses matches à la patinoire Charlemagne ( Lyon 2e) —, et amort i r l’invest issement par l’accueil du public le reste du temps. Plan B. Mais pas quest ion de mettre en cause l’OL : « Ils ont fait des efforts pour retarder les travaux du pôle de loisirs le temps que l’on mène nos études
de faisabilité » , soul igne- t- i l. Deux quest ions se posent à présent. La première : qui viendra occuper l’immense surface qui était jusque- là dévolue à la patinoire ? En effet, les travaux des 23 000 m2 du pôle de loisirs au sein d’OL City — qui comprend également un pôle médical, un hôtel, des bureaux — ont débuté il y a quelques jours et sa livraison est toujours attendue courant 2020. Directeur général adjoint de l’OL en charge de la communication, Olivier Blanc reste discret sur le sujet : « D’autres projets ont été retenus, celui- là n’était pas assez solide. Le hockey n’a pas trouvé de partenaires. » Quant au LHC, qui abandonne un projet mûri « depuis de nombreuses années » dix it son président, avait- i l prévu un plan B ? « On était focalisé sur ce projet du fait de notre partenariat avec l’OL, on ne voulait pas courir plusieurs lièvres à la fois, cadre Sébastien Berthet, pas abattu pour autant. Maintenant nous allons partir à la recherche d’un nouvel endroit, où nous serons propriétaires. On a investi pas mal de travail, il faut maintenant capitaliser pour que cela voit le jour ailleurs » . Il est, par ailleurs, à souligner que le contrat de partenariat annuel unissant les deux clubs n’a à ce jour pas été reconduit.