Mon déjeuner avec Fanny Autard
Ce n’est pas un hasard si Fanny Autard nous a donné rendez
vous chez Soline. Ce restaurant végétarien et végétalien est en effet un partenaire historique de La Gonette. Un lieu de type cantine, simple et convivial. Munies de nos plateaux plutôt bien remplis, nous prenons place dans un petit salon. Fanny Autard nous présente directement quelques billets de Gonette. « Il manque celui de 49 Gonettes » , précise- t- elle en ajoutant : « Un Guignol se cache sur chaque billet. » Une citation et un témoignage de Lyonnais y apparaissent aussi. Même s’ils ressemblent un peu à des billets de Monopoly, on comprend donc vite qu’ils s’en démarquent clairement.
Art et économie sociale et
solidaire. Originaire d’Aix- enProvence, la jeune femme de 25 ans est arrivée à Lyon pour ses études de communication à l’ISEG. Diplômée en 2016, elle part ensuite à la recherche d’un service civique et découvre l’annonce
de La Gonette. « Je cherchais un travail dans le domaine de la culture et je suis tombée sur une offre autour de l’économie sociale et solidaire. Travailler pour La Gonette m’a fait sortir de ma zone de confort. Ça m’a beaucoup appris. Pendant mon service civique, je ressortais chaque soir la tête pleine d’informations nouvelles. » Aujourd’hui, Fanny Autard est salariée chez La
Gonette à temps partiel. « Le reste du temps, je suis investie dans une autre association, en tant que coordinatrice pour la Biennale
Hors normes. » L’idée de cette biennale est d’ailleurs de mettre l’art à la portée de tout le monde. La Gonette a la même ambition : se rendre accessible à tous. Voilà un parcours qui semble donc cohérent et complémentaire pour cette jeune femme aussi sensible à la culture qu’à l’économie sociale et solidaire. Mais en parlant de cohérence, on peut se demander pourquoi l’équipe de La Gonette ne se rémunère pas en monnaie locale. S’ils encouragent son utilisation, ne devraient- ils pas justement faire figure d’exemple ?