Vie des entreprises. LDLC veut élargir son offre en rachetant Top Achats
Après s’être délesté de sa dette ces derniers mois, le vendeur de maté r iel informat ique de Limonest LDLC entreprend de continuer à élargir sa galaxie. Il y a plus de trois ans, il avait racheté le spécialiste d’informatique haut de gamme Materiel. net. Dans la même logique, LDLC est entré en négociations exclusives avec Rue du Commerce pour reprendre Top Achats, positionné lui sur les prix serrés. « Top Achats trouverait sa place dans notre catalogue effectivement, au côté de Materiel. net et de LDLC, généraliste. Top Achats gardera son identité car nous restons dans l’optique d’être un groupe multimarques » , précise le directeur général Olivier de la Clergerie. L’opération, dont le montant n’est pas dévoilé, serait conclue sur fonds propres. LDLC doit toujours, en outre, ouvrir sa marketplace d’ici la fin de l’année.
Geekerie.
C’est là une drôle d’histoire de geeks qui se boucle : Top Achats a été créée à Lyon en 1999 comme un spin- off dérivé du groupe Infogrames et Infonie, aux balbutiements d’Internet et du e- commerce. Petit à petit, à force de levées de fonds, Top Achats a pris son indépendance, avant d’être repris en 2015 par Carrefour lorsque ce dernier a racheté Rue du Commerce. « À l’époque, Carrefour considérait Top Achats comme la pépite de ce rachat. Elle a toujours fait une forte croissance et a toujours eu une notoriété de société informatique geek, pour les geeks » , sourit Denis Gachon, présent à la création de l’entreprise qu’il a quittée en 2005 et dont le chiffre d’affaires, bien que non dévoilé, est estimé de l’ordre de 120 M d’euros. Les dirigeants de Top Achats n’ont pas souhaité s’exprimer pour le moment.