La Tribune de Lyon

Grégory Cuilleron « David Kimelfeld doit aller jusqu’au bout en 2020 »

« David Kimelfeld doit aller jusqu'au bout en 2020 »

- LIS RECUEIL PROPOS COMTE ANTOIN E PAR

Grégory Cuilleron n’a pas que les fourneaux de ses deux restaurant­s comme passion. En plus de son engagement sans limite pour défendre les droits des handicapés, le chef qui s’est fait connaître en participan­t aux télé- crochets culinaires Un dîner presque parfait et Top Chef pourrait bien se lancer en politique. Le jeune quadra a en effet décidé de soutenir David Kimelfeld aux prochaines élections métropolit­aines. Mieux, il se rêve même à briguer un mandat de conseiller municipal ou métropolit­ain en cas de victoire de son champion.

Vous avez décidé d’apporter votre soutien au candidat à la présidence de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld, pourquoi ?

Grégory Cuilleron : « Je connais David Kimelfeld depuis qu’il est maire du 4e. On a été intronisés ensemble en janvier 2015 à la République des Canuts de la Croix- Rousse. J’ai appris à le découvrir au fur et à mesure, et je me retrouve aujourd'hui assez bien dans son discours car il défend trois piliers qui sont très importants pour moi. À savoir, l’économie, l’écologie et le social. Cela correspond aux valeurs qui sont nécessaire­s au bon fonctionne­ment d’une société.

Il défend ses valeurs- là, plus qu’un autre selon vous ?

Oui, je trouve, et il le fait bien. Alors, évidemment, il n’a pas le monopole de l’écologie, de l’économie et du social, mais il y a une vraie volonté chez lui de faire cohabiter ces trois thématique­s. Je le vois dans son action. Tout le monde dit évidemment que c’est bien l’écologie, mais l’écologie, ce n’est pas mettre un brin de basilic sur son balcon. Et lui l’a bien compris.

Mais concrèteme­nt, de quelles actions parlez- vous ?

La part du bio dans les cantines qui tend à évoluer grâce à lui. L’apparition de compost urbain, sans parler de tout ce qui est évoqué dans son programme de candidat. Sur le social, on voit bien les actions qu’il mène à l’endroit des quartiers en essayant de recréer du lien, notamment avec la mise en place d’événements culturels et en facilitant le métissage au sein de la métropole. Et pour l’économie, ce sont toutes les initiative­s en faveur des entreprise­s qu’il a prises pour mettre l’accent sur le développem­ent de Lyon à l’internatio­nal, ou encore avec l’installati­on de grands groupes dans la Métropole.

Vous découvrez la politique à ses côtés ou c’est quelque chose qui vous intéresse depuis longtemps ?

Oui, je m’intéresse à la vie politique depuis très longtemps, car la vie politique, c’est la vie de la cité . Pour moi, l’échelle locale est la bonne échelle et je pense qu’on peut changer la vie de ses concitoyen­s assez facilement. En tout cas, c’est plus facile de faire bouger les choses qu’au niveau d’un État. Vous savez, j’ai commencé par faire des études de droit et j’aimais aussi beaucoup les sciences politiques. Mais j’ai surtout une appétence pour la politique car à la maison, on en parlait surtout avec ma grand- mère et ma mère.

Votre famille est politisée ?

Ma mère a été sur une liste quand Michel Havard ( candidat de la droite et du centre en 2014 à Lyon, NDLR) s’est présenté aux dernières élections municipale­s dans le 5e arrondisse­ment. Nous sommes plutôt une famille de centre- droit. Mais s’il est vrai que je suis la politique locale depuis Francisque Collomb et Bernadette Isaac- Sibille — l’ancienne maire du 5e arrondisse­ment —, je crois que j’ai vraiment commencé à m’y intéresser quand j’avais 15 ans et que Charles Millon avait fait des alliances avec le Front national à la Région. J’ai trouvé très couillu qu’Anne– Marie Comparini et Marie- Thérèse Geffroy s’opposent au sein même de leur famille politique à ses accords avec le FN. J’ai eu d’ailleurs l’occasion d’en reparler avec Anne- Marie Comparini l’année dernière, lorsque j’ai eu la chance de participer à la cérémonie des Salades d’Or. Elle vient souvent manger dans mon restaurant d’ailleurs, on est resté très proches, tout comme avec le député Thomas Rudigoz, qui m’a aussi permis de rencontrer David Kimelfeld.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France