Les start- up se mettent à la santé au travail
Ce n’est pas le premier incubateur- santé, mais c’est peut- être bien le premier dédié à la prévention. C’est Apicil qui vient de le lancer, en partenariat avec le H7. Six entreprises avec un degré de maturation assez avancé vont bénéficier d’un accompagnement de neuf mois. Détection du stress chronique, adaptation des plannings en lien avec les cycles chronobiologiques des salariés… Voilà le genre d’innovation qui va être soutenu. L’objectif est la santé et donc, aussi, de faire baisser le nombre d’arrêts de travail. Les encadrer va permettre que les start- up puissent plus aisément se fondre dans le panel de service que le groupe propose à ses clients. « Jusqu’ici on fait appel à des prestataires innovants dont les modèles ne sont pas toujours adaptés » , reconnaît Marie- Christine Eudes, directrice de l’innovation. « La fonction première de H7 est de connecter les start- up avec le monde de l’entreprise et de l’économie réelle, là on est en plein dedans ! » , appuie le directeur de H7 Cédric Denoyel. Innovation dans l’innovation, H7 va intégrer les services d’Early Metrics, une société parisienne de notation qui suivra les start- up dès leur entrée et jusqu’à leur sortie, « pour voir si on fait bien notre métier. À terme, j’aimerais le généraliser à tout H7, mais ce n’est pas donné ! » , sourit Cédric Denoyel. Apicil lancera aussi, dès décembre, un second format d’incubation regroupant cinq lauréats dédiés au burn out et à l’épuisement professionnel. Une idée qui a germé lors d’une rencontre avec l’hôpital du Vinatier. L’accompagnement sera doté d’une enveloppe globale de 30 000 euros.