Flash back
Le score de 2014 Résultats 1er tour : Myriam Picot ( liste Collomb, PS) : 38,81 %, Christophe Geourjon ( liste Michel Havard, LR) : 23,84 %, Agnès Marion ( RN) : 13,04 %, Bruno Charles ( EELV) : 10,87 % e 7e est sans doute l’arrondissement lyonnais pour lequel l’issue des prochaines municipales est la plus incertaine. Fief de la gauche depuis plusieurs mandats, le flou artistique qui règne autour des nombreux candidats rêvant de briguer cette mairie d’arrondissement, pourrait bien finir par le faire basculer sous une autre bannière politique. Myriam Picot, la maire sortante que Gérard Collomb était allé arracher au Barreau de Lyon en 2014, ne souhaite en effet pas repartir cette fois- ci. Mais l’ex- bâtonnière a en revanche fait savoir qu’elle serait candidate sur la circonscription de Lyon- Sud qui couvre géographiquement le 7e. Cette proche de David Kimelfeld, candidat à la présidence de la Métropole et de Georges Képénékian, candidat à la Ville, passe donc la main après un mandat seulement. La raison ?
Ll’arrondissement. Côté Gérard Collomb, c’est une candidate issue de la société civile, voire sa fidèle adjointe aux Affaires sociales Zorah Aït Maten qui pourrait bien tenir la corde dans l’arrondissement, alors que le nom du centriste et nouvellement rallié Christophe Geourjon circulerait à la Métropole.
Grands projets.
À droite, pour la liste d’Étienne Blanc, c’est Émilie Desrieux, pharmacienne et conseillère d’arrondissement d’opposition qui sera tête de liste. « Je souhaite réveiller l’arrondissement sur le plan associatif et au niveau des commerces. En tant que maire, je serai une élue de proximité, joignable et accessible » , explique l’élue non- encartée qui souhaite mener campagne à partir de trois mots- clés : « Nature, sécurité et proximité » . Et pour l’emporter en mars prochain, Desrieux a un plan : « parler vrai, et ne pas s’attarder sur les grands projets de l’arrondissement qui sont du ressort de la Métropole » . Une vision différente de celle partagée par le camp sortant et porté aujourd’hui par le duo Kim- Képé. « Le nouveau maire devra pousser pour obtenir la construction du pont des Girondins, du tronçon de la rue Garibaldi ou encore des voies vertes qui devaient traverser l’arrondissement jusqu’au Rhône » , espère Myriam Picot, qui souhaite repenser la liaison entre les arrondissements, la Ville et la Métropole. Une thématique sur laquelle se retrouvent en revanche l’ensemble des candidats et potentiels futurs maires d’un arrondissement qui gagne plus de 1 000 habitants par an et dont la sociologie a fortement évolué.
Candidate du Rassemblement national à la mairie de Lyon, Agnès Marion a soigné son entrée en campagne face à la presse le 12 décembre dernier. Ainsi l’élue du 7e arrondissement a multiplié les références à l’écologie, au social et au local, sans insister trop longuement sur le volet sécuritaire ou identitaire de son programme, ni faire apparaître le logo du parti de Marine Le Pen sur son aff iche.