28 immeubles changent de main rue de la République
rédit Agricole Centre- Est et Amundi Immobilier, pour le compte de fonds qu’elle gère, annoncent avoir acheté 38 actifs, dont 20 immeubles rue de la République et dix commerces dans le secteur Grolée. Soit 71 744 m2 qui appartenaient auparavant à Adia ( Abu Dhabi Investment Authority).
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À la situation de la navette S1 en Presqu’île.
Lors du Comité d’initiative et de consultation d’arrondissement ( Cica) du 4 décembre, les riverains ont soulevé la baisse de qualité du service de la navette : travaux qui forcent la ligne à sauter des arrêts, bacs à fleurs de la rue Édouard- Herriot qui gênent sa progression, retards… Le maire du 2 Denis Broliquier abonde dans ce sens : « on a tiré le signal d’alarme, cette ligne est mal considérée : on demande une extension des horaires, et plus de régularité. »
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ion. Réputat
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est- ce qui s’appelle une réformette « à la lyonnaise » . Le grand public l’ignore, et tant mieux pour lui, mais les Biennale d’arts plastiques et de la danse qui ont lieu alternativement chaque année sont chapeautés par une entité purement administrative intitulée « Biennale de Lyon » . Comme faire compliqué quand on peut faire simple ? Cette entité vient de changer de tête, après le départ à la retraite de Sylvie Burgat, remplacée par Yves Robert, « directeur délégué » aux côtés des « directrices artistiques » que sont Isabelle Bertolotti du Mac de Lyon et Dominique Hervieu de la Maison de la danse. Foin de ce millefeuille administratif, le problème
C’est peut- être ailleurs : les deux biennales ont toujours travaillé différemment, dans des temporalités différentes. Dominique Hervieu a toujours pris en main ellemême la programmation de la Biennale de la danse rythmée sur un seul mois, largement reconnue nationalement, alors que la Biennale d’arts plastiques a toujours été déléguée depuis ses débuts à des commissaires d’exposition, avec des thèmes plus ou moins lisibles pour le public, dilués sur trois mois… avec souvent moins d’écho national.
Yves Saint- Laurent superstar.
Le trimestre traditionnel dédié à la Biennale d’arts plastiques a aussi un autre effet collatéral : la prolifération d’expositions « en résonance avec la Biennale » ( autre jargon), bloquant de fait la diversité habituelle des expositions d’automne dans les différents lieux lyonnais au profit de liens plus ou moins opportunistes… Heureusement que le Musée des tissus a rouvert entre- temps avec son expo à succès Yves Saint- Laurent, que Michel Descours continue son travail remarquablement indépendant dans sa galerie de la rue Auguste Comte ( avec en ce moment une splendide exposition d’estampes), ou que le Musée des Beaux- Arts ait eu la bonne idée de ne pas attendre la fin de la Biennale pour ouvrir son exposition sur le « Drapé » . Reste que si la « Biennale de Lyon » était plus homogène, plus lisible et mieux rythmée en terme événementiel d’une année sur l’autre, elle ne s’en porterait peut- être pas plus mal, voire mieux… Un « nouvel organigramme de l’association » de la Biennale nous est promis pour le 1er janvier prochain. Certes… Reste à connaître son efficience. À suivre.
André Téchiné invité des dix ans d’Écrans mixtes.
On ne peut pas encore tout vous dévoiler, mais la 10e édition du festival Écrans mixtes, le seul festival à se préoccuper autant des questions sociales LGBTQ que de cinéma, va frapper fort. Après James Ivory pour sa première grande rétrospective française l’an passé, c’est André Téchiné qui sera l’invité d’honneur. Avec en ouverture à l’Institut Lumière le 4 mars prochain un de ses plus beaux films,
Le lendemain, c’est une avec Thierry Klifa qui viendra lancer son hommage avec parmi ses plus beaux films, avec Catherine Deneuve et Wadeck Stanzack, ou avec Michel Blanc. Et ce n’est pas fini… En dix ans, petite structure portée par la passion de ses bénévoles, Écrans mixtes a su s’imposer désormais comme le deuxième festival de l’agglo après le festival Lumière. Une espèce d’exploit.