La Tribune de Lyon

Mon déjeuner avec Claude Polidori

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Claude Polidori nous donne évidemment rendez- vous aux Halles Paul- Bocuse ( Lyon 3e), au Café du Fer à Cheval,

pour un petit café post- déjeuner : tout ce qu’il y a de plus simple. Et d’emblée, il embraye : non pas sur la voiture, mais sur… les livres, une de ses ( nombreuses) passions. S’il concède avoir plusieurs voitures ( un SUV dont il ne se sert pas en ville : il se déplace en Twingo) et être également chasseur, l’amour le plus envahissan­t semble être celui qui le voit accumuler des livres anciens reliés, lesquels prennent de plus en plus de place dans sa maison de campagne. “Je dois en avoir quelques milliers… Et dans mon loft à Lyon, c’est pareil : quand je l’ai pris c’était blanc, lumineux, dégagé : maintenant c’est un vrai capharnaüm ! Il faudrait que je m’assagisse et que j’arrête d’en acheter mais je suis incapable de ressortir d’une librairie sans avoir les bras pleins”

Il confesse aussi beaucoup lire la presse. Trop

Le café du fer à cheval Halles Paul- Bocuse 102 Cours Lafayette, Lyon 3e

Deux cafés allongés.

Offerte. pour son emploi du temps. Arrivé avec Tribune de Lyon sous le bras, il confie d’abord lire Paris Match depuis ses quinze ans, auquel il est toujours abonné. “Mais je le lis moins assidûment que quand j’étais plus jeune”. Et il lit aussi tout ce qui touche Lyon : la PQR, les magazines de voitures, de décoration, de maison, mais aussi tout ce qui a trait à la chasse. “Je n’arrive pas à tout lire. Je me dis toujours que je reviendrai lire plus tard, et puis je n’y arrive pas…”.

1996

Il devient président de l’Automobile club du Rhône.

2000

Arrivé aux Halles en 1991, il devient président de l’associatio­n des commerçant­s en 2000.

2008

Il vend son entreprise Polyver spécialisé­e dans la menuiserie aluminium avant de racheter la maison Victoire aux Halles.

2016

Il se marie et a deux filles, nées en 1985 et en 2003. rouges sur tout. Il faut toutefois laisser sa part à chacun, et laisser vivre un peu les automobili­stes. C’est presque devenu une tare, on les considère un peu comme les chasseurs, aujourd’hui.

Réduire la place de la voiture en ville, c’est une erreur pour vous ?

Pas spécialeme­nt, si on laisse la possibilit­é de stationner. Ici autour des Halles, à la Part- Dieu, ça fait 15 ans qu’on est en travaux. Les gens, quand ils ne peuvent pas se garer, ils s’en vont. Ils ne viennent pas tous à pied faire leurs courses ! Il y a des choses qu’il faut bien faire en voiture. Aller déposer les enfants à l’école, par exemple. Alors en ville, on a enlevé des places de stationnem­ent pour mettre des bacs à fleurs. Je veux bien… Sur la piétonnisa­tion, on manque encore de recul pour en voir les effets. Mais à partir du moment où on peut stationner, ça va.

Justement, la loi LOM permettra d’enlever des places de stationnem­ent aux abords des feux, vous y êtes défavorabl­e ?

Non, ce n’est pas sot, c’est une expérience intelligen­te. Il faudrait aussi songer pour les conducteur­s âgés à imposer des remises à niveau régulières.

Les zones 30 ou les zones de rencontre, ce sont des solutions pour vous ?

Je suis d’accord pour qu’on respecte une vitesse adaptée à la ville, comme le 50 km/ heure.

Et la limitation à 70 km/ h ?

Non, ça ne change rien. Ça change la peur… On passe de 110 à 90, 80 à 70… On n’a pas les yeux rivés en permanence sur le compteur. Il y a des routes accidentog­ènes, d’accord. Mais descendre encore de 10 km/ heure… Il n’y a rien à y gagner.

Il y a quelques années, vous aviez contesté l’idée d’interdire les 4x4 en ville. Et les SUV ?

C’était liberticid­e d’interdire une voiture parce qu’elle

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