La Tribune de Lyon

Un pont de secours pour pallier une fermeture d’urgence

- DAVID GOSSART

Le seul pont qui traverse le Rhône entre Givors et Pierre- Bénite est en fin de vie. Construit en 1957, franchi quotidienn­ement par une moyenne de 13 000 véhicules dont 7 % de poids lourds, il nécessite des travaux de réparation urgents. Il fait déjà l’objet d’une surveillan­ce par capteurs 24 h/ 24 depuis 2019. La Métropole a voté le 20 janvier une action d’urgence multiple : des réparation­s express sur les soucis de corrosion et l’allongemen­t des barres d’ancrage ; le lancement d’études pour la création d’un pont de secours pour suppléer le pont suspendu actuel s’il devait fermer avant la création d’un nouveau pont ; le lancement d’études de ce nouveau pont. Sachant qu’un pont de secours ( 315 m de long, 8,30 m de large, deux voies de circulatio­n, limitation à 30 km/ h) mettra deux ans et demi à sortir de terre, et qu’un nouveau pont pérenne mettrait sept ans. Or, « il n’est pas exclu de devoir fermer l’actuel pont d’ici deux ans » . D’où la volonté de la Métropole d’obtenir l’aval de l’État pour interdire l’accès aux poids lourds rapidement sur le pont de Vernaison pour allonger sa vie. La Métropole a validé des investisse­ments de 11 millions d’euros sur quatre ans pour lancer l’ensemble de ces études ou travaux. Non sans qu’André Vaganay, pour le groupe Agir Avenir, tout en soutenant ces investisse­ments, ne s’inquiète de voir arriver trop vite un pont alternatif proche « de l’aire de détente, ce qui entacherai­t fortement l’entrée de Vernaison, cadre de verdure et de nature » .

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