Lieux et gens de pouvoir.
Élections. L’incursion inattendue des animaux dans la campagne
es animaux seront- ils les faiseurs de rois des prochaines élections ? Depuis quelques semaines, militants du bien- être animal et candidats jouent au chat et à la souris. Quelques semaines après la proposition du candidat de droite à la mairie de Lyon Étienne Blanc de créer un cimetière pour animaux, Europe Écologie Les Verts a dégainé un lot de mesures mi- février : nomination d’un adjoint à la Protection animale, aide aux associations pour la stérilisation des chats, accueil de cirques sans animaux et surtout transformation du zoo de la Tête d’or en refuge pour animaux locaux. Opposition catégorique de La Gauche unie devant l’enclos des girafes : « Le bien- être animal
Lne passe pas avant la fermeture d’un service public. » Signe que le sujet compte, David Kimelfeld s’est réjoui d’avoir obtenu le soutien du Parti animaliste tandis que l’association lyonnaise L214 a lancé une campagne de communication raillant Gérard Collomb en détournant son slogan sur des affiches placardées dans plusieurs rues de Lyon : « Un temps d’avance dans la souffrance animale » . Le collectif Bicaly ( Bien- être canin Lyon) demande quant à lui aux candidats d’autoriser la présence des chiens dans les TCL et de créer des aires canines dans les parcs au travers d’une pétition et ce slogan : « Votons bien, votons chiens » . « absolument délétère pour notre pays et incompréhensible pour les Français » . N’ayant pas été entendu, l’ancien maire du 9e arrondissement a annoncé lundi son départ du groupe LReM à l’Assemblée nationale, sans aller toutefois jusqu’à voter les deux motions de censure déposées à l’encontre du gouvernement.