Éducation. Glowbl doit gérer 19 000 étudiants en ligne simultanément - Aide aux entreprises : après la panique, les premières mesure
La start- up lyonnaise de plateforme de visioconférence a été prise d’assaut par l’enseignement supérieur. « On fait, au pic de trafic, x 100 ou x 150 » , témoigne son patron Laurent Souloumiac. « Nous sommes la plateforme recommandée par l’enseignement supérieur. Du coup, rien qu’avec Pantheon- Assas Paris, nous gérons 19 000 étudiants, soit 180 salles en parallèle. » Pour amortir le choc, Glowbl a dû ajouter des serveurs informatiques via son prestataire Amazon. Déjà ambitieuse, l’entreprise avait prévu de multiplier son chiffre d’affaires par deux cette année, mais « là, j’espère par trois. Comme nous faisons - 50 % sur les tarifs, l’accélération ne se voit pas encore, mais j’espère que derrière, l’afflux ne retombera pas » , explique son patron.
ou savons reçu 20 000 demandes de délais en une semaine, ce qui est plus qu’en une année. Et sur les dernières échéances de cotisation Urssaf, on peut considérer qu’il manque un tiers des sommes » , pose d’entrée Frédérique Miny, la directrice de l’ Urssaf Auvergne Rhône- Alpes, pour donner un début d ’ idée de l’ampleur de la panique qui a saisi les entreprises de la région. Parmi les secteurs les plus touchés : l’automobile, l’hébergement ou encore la restauration… Mais « après la panique, on a l’impression que la situation se normalise » , se veut rassurante Véronique Garcia, cheffe de service mutation économique à la Direccte.
« NUne pé ransi toire.
L e s finances publiques, La Direccte et l’Urssaf Rhône- Alpes ont présenté il y a quelques jours les mesures d’aide aux entreprises décidées en urgence, en appui de la crise du Covid- 19. Sachant que celles- ci interviennent à un moment de transition, entre l’état de droit pré- Covid, et les modifications apportées par la loi d’urgence passée jeudi dernier, devant autoriser rapidement un renforcement du dispositif.
Parmi ces mesures : garantissement des prêts aux banques à hauteur de 70 à 90 %, création d’un fonds de solidarité à destination des TPE, rétroactivité sur 30 jours pour le dépôt de la demande d’activité partielle, prise en charge proportionnelle au revenu du salarié et non plus forfaitaire, délai d’instruction réduit à 48 heures à partir de la complétude de la demande d’autorisation, ou encore report des échéances d’impôts directs sans pénalité. L’administration précise également que le délai de paiement est actuellement de 13 jours pour l’allocation mensuellement versée à l’entreprise.