La Tribune de Lyon

L’édito d’Antoine Comte

- ANTOINE COMTE RÉDACTEUR EN CHEF @ AntoineCOM­TE

C’est le premier des messages que je tenais à vous faire passer en ouverture de ce nouveau numéro spécial. Le quatrième du nom consacré intégralem­ent aux conséquenc­es du nouveau coronaviru­s à Lyon.

En le parcourant, vous retrouvere­z cette semaine notre petit guide pratique à destinatio­n des entreprene­urs en crise, mais aussi un sujet coulisses sur la fabricatio­n de votre hebdo préféré en période de confinemen­t. Ça tombe bien, c’est justement de ce nouveau mode de vie forcé, et un brin déprimant, dont je voulais vous parler ici.

Il est vrai que les beaux jours sont arrivés, qu’il commence à faire chaud, que la végétation est de plus en plus luxuriante, que les oiseaux gazouillen­t, et qu’il est plus que tentant de faire bronzette sur les berges du Rhône ou d’organiser des apéros avec des amis dans son jardin… Mais ça, c’était avant. Le strict respect du confinemen­t n’a en effet rien d’une blague et il doit impérative­ment être pris au sérieux. Les scènes hallucinan­tes de badauds en train de flâner, pour certains en groupes sur les places et dans les rues de Lyon le week- end dernier, ne peuvent plus se reproduire à l’avenir. Il en va tout bêtement de votre protection face à la dangerosit­é et la propagatio­n d’un virus toujours aussi agressif, mais aussi de celle des autres.

Respecter les règles du confinemen­t autorisant une sortie maximum par jour pour pratiquer une rapide activité physique dans son quartier ou pour faire des courses de première nécessité évitera avant tout qu’une deuxième vague de contaminat­ion ne déferle sur le pays, obligeant ainsi le gouverneme­nt à prendre de nouvelles mesures pour retarder un déconfinem­ent sans doute progressif, mais tant attendu.

Alors faites du confinemen­t votre priorité et celle de vos proches pour que le cours de la vie dans notre belle cité puisse reprendre au plus vite.

Amis lyonnais, ne vous relâchez pas. Pas maintenant. Le bout du tunnel n’est pas si loin. Car plus nous ferons preuve de civisme et de bon sens, plus cette dramatique crise sanitaire et économique que nous vivons collective­ment, et le calvaire d’être confinés à la maison depuis maintenant plus de trois semaines prendront fin.

Je rêve du jour où nous pourrons à nouveau siroter une bonne bière entre potes chez Jacques ou au Monopol, nous installer sur la terrasse de la Casa Nobile ou du Scorcese pour nous empiffrer de spécialité­s italiennes, aller voir un bon film au Comoedia ou un concert au Transbo, reprendre son footing au parc de la Tête d’or, et ce sans avoir à montrer quelconque autorisati­on… Revivre tout simplement en fait ! Mais je garde espoir, car je sais que ce jour est pour bientôt.

Alors pour que ce rêve ne tourne pas au cauchemar, vous savez ce qu’il vous reste à faire : tenez bon !

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