Mon déjeuner avec Lionel Flasseur
Comme pour nombre d’organisations professionnelles, la crise du Covid- 19 a été tout sauf une période de moindre activité pour le secteur touristique.
« On s’est tous mis en télétravail, sans faire de chômage partiel. On a d’abord eu une phase de mise en confinement rapide, consistant à reporter et annuler les opérations. Puis une 2e phase qu’on a appelé ” faire face ensemble ” » , explique Lionel Flasseur. La structure de 64 salariés sur deux sites ( Clermont- Ferrand et Perrache), dotée de 13 millions d’euros, a donc fait office de courroie de transmission, entre autres pour informer ses partenaires des manières de passer la crise, ou d’obtenir l’aide de la Région. « Les webséminaires ont très, très bien marché, c’était impressionnant. 1 600 pros se sont connectés à celui sur « comment faire face à la crise » . Et nous avons relevé 140 000 contacts newsletters, c’est juste énorme » . De quoi envisager une numérisation du tourisme ?
« Ça pose la question du nomadisme dans une région grande comme un pays. Il faut savoir se dégager du temps, quitte à faire moins de déplacements.
En pleine mutation.
Cette période a révélé sous la contrainte des outils qui pourront perdurer, comme les webséminaires. Jusque- là vous aviez des gens qui venaient du fin fond du Cantal ou de vallées de Haute- Savoie, alors qu’aujourd’hui ils peuvent assister à deux heures ou une journée de formation sans se déplacer » . Même Aura tourisme est en pleine mutation, et s’est largement facilité la vie grâce
« à notre directrice administrative et financière : elle a eu le nez creux puisqu’il y a un peu plus d’un an, quand on a restructuré l’organisation, elle a proposé qu’on rééquipe tout le monde de nouveaux PC et téléphones. Alors qu’on avait prévu de l’étaler sur trois ans, on l’a fait en une seule fois ! » Confinés, mais équipés.