Un nouveau jardin partagé sur plus de 1 000 m2
À quelques enjambées du tunnel de la Croix- Rousse, il est désormais possible de cultiver mâche, fèves et autres radis. L’association Le Canard de Saône Rit vient d’inaugurer un jardin partagé de 1 059 m2 cultivables hors sol sur un terrain de la Métropole de Lyon et mis à disposition de la Ville. « L’idée première est, bien sûr, de cultiver, mais on peut aussi imaginer tout un tas d’animations avec des interventions autour de la musique, de l’univers des contes ou tout simplement du récit de vie » , détaille Catherine Perly, présidente de l’association qui rassemble une quarantaine de riverains. Baptisé Le jardin d’Ivan ( en hommage à un ancien membre du conseil de quartier), cet espace accessible sous adhésion sera aussi un lieu pédagogique pour les écoles voisines.
Angle rue des Entrepôts et avenue de Birmingham. compost. jardindivan@ gmail. com
l fut un temps où le 67 boulevard de la Croix- Rousse comptait déjà un ancien restaurant japonais… ayant fermé boutique faute de clients. D’aucuns y auraient entrevu un mauvais présage. Tel n’est pas le cas des initiateurs de Saitō, résolus à faire la différence.
I, explique Song Yue, membre de l’équipe. Un baptême du feu compromis par la situation sanitaire mais finalement rendu possible par les plateformes de livraison – nouvelle planche de salut des restaurants fragilisés.
Une précédente expérience à Nice. Et pour cause : selon ses termes, les Croix- Roussiens seraient plus attentifs et ouverts que d’autres du monde. aux cuisines
aura toujours du boulot. On travaille à la vitesse de nos mains à une époque où tout va si vite, pour un résultat pouvant traverser les siècles. Quoi de plus écolo ? »
Il n’y a qu’un malheur : la clientèle du 6e, déjà âgée, se renouvelle peu. « La commode de la grand- mère n’intéresse plus grand monde. On sera toujours sollicités pour restaurer le patrimoine, mais le reste de notre activité se réduit à peau de chagrin. »
En attendant, les trouvailles sont monnaie courante : « Nous avons découvert un jour sur la commode d’un particulier la marque au fer d’un W, celle du château de Versailles ! Son détenteur l’a revendue 700 000 francs à l’époque. » « Mon lieu favori : les quais, au crépuscule surtout. Pour bien manger, ma préférence irait à Riso Amaro, La Toscane et aux Apothicaires. Enfin, un clin d’oeil à Damien Bruneel, tapissier décorateur et Aldo Peaucelle, restaurateur de tableaux – tous deux collègues dans le 6e. »