En direct de l’Italie
C’est un retour aux sources pour Clémentine Masson. Née à la Croix- Rousse, la jeune femme, qui est notamment passée par Londres et Paris, a ouvert Che Cosa ? la semaine dernière en lieu et place de L’Atelier du Fumoir. À la carte : des pizzas artisanales ( dès six euros) agrémentées de produits frais et de saison, des panunzzi ( sandwichs à base de pâte à pizza) et autre street food napolitaine faite maison. La gérante n’en est pas à sa première affaire puisqu’elle avait déjà lancé trois pizzerias dans la capitale avec son frère.
Un deuxième Che Cosa ? sera d’ailleurs inauguré d’ici un mois en Presqu’île. À terme, l’enseigne devrait ouvrir tous les jours et disposera d’un coin épicerie fine avec mozzarella di bufala et charcuteries. 1, place du Commandant- Arnaud, Lyon 4e. Du mercredi au dimanche, midi et soir. checosa. co
es peintures ont séché : La Mirabelle, une résidence de cinq étages située à proximité du métro Croix- Paquet, va bientôt pouvoir accueillir de nouveaux foyers. Après deux années de chantier, l’immeuble se compose désormais de 13 logements sociaux ( 9 habitats à loyer modéré et 4 pour locataires en grande précarité) et de deux locaux commerciaux en rezde- chaussée. Derrière cette opération, se trouve le bailleur social GrandLyon Habitat qui a réalisé, en lien avec les Architectes des bâtiments de France ( ABF), une rénovation d’ampleur pour redorer le patrimoine de ce bâtiment de style Soufflot qui daterait du milieu du XVIIIe siècle.
LComme à Versailles. Composé, à l’origine de seulement neuf logements ( un grand par étage et quatre petites chambres de bonne), le bâtiment a été totalement restructuré pour aboutir à une offre variée avec 2 T1, 5 T2, 3 T3 et 3 T4. Et ce lifting intégral ( même la charpente a été reprise) a donné lieu à quelques défis. « Nous avons eu une demande des ABF de reconstituer la teinte initiale de la façade, raconte Olivier Crozes, responsable du chantier.
Avec le façadier nous avons donc dû gratter les différentes couches pour retrouver la teinte initiale. »
Un maximum d’éléments ont, par ailleurs, été conservés comme d’anciennes portes transformées en décoration dans les parties communes. Dans certains appartements, les artisans ont pu remettre en état les parquets Arenberg, identiques à ceux de la Galerie des glaces du palais de Versailles. La traboule qui permet de rejoindre la rue Royale en passant à côté du restaurant La mère Brazier a également été reconstituée comme à son origine. Coût de l’opération ( travaux, charges foncières…) : plus de trois millions d’euros.
« C’est à la fois un logement digne, habitable et accessible » , souligne Malika Haddad- Grosjean. L’adjointe à la Mairie du 1er, en charge de la Ville inclusive, espère que l’opération pourra contribuer « à adoucir l’effet de gentrification du quartier » . Certains espèrent d’ailleurs que GrandLyon Habitat amplifiera bientôt son action dans le quartier, notamment en rénovant leur résidence Clos Jouve située en haut des Pentes. D’ici là, rue d’Alsace- Lorraine, les nouveaux habitants devraient commencer à emménager cette semaine.
Pour ce projet, Éric Perron, directeur du Pôle aménagement et développement immobilier, évoque une explique- t- il.
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