Urbanisme. Hébergement d’urgence. Tiny houses pour grand réconfort
etites maisons, mais grand répit. Une quarantaine de résidents vient d’investir pour la première fois 17 tiny houses installées dans le quartier Léon- Blum à Villeurbanne soit, littéralement, de « très petites demeures » à vocation sociale. En avril, 16 micromaisons de 20 m ² arriveront de même dans le 9e. Dans le premier cas, c’est l’association Le Mas et dans le second, le Foyer Notre- Dame des sans- abri qui géreront ces mini- villages destinés à l’accueil d’urgence des femmes enceintes, personnes isolées avec enfants… La Métropole a acquis une centaine de ces tiny houses pour compléter, voire remplacer, les nuits d’hôtel. Le vice- président de la Métropole au Logement Renaud Payre y voit de nombreux avantages :
Pune cellule familiale, être chez soi. » Depuis juillet, la Métropole a recensé les terrains aptes à recevoir ces maisons. Deux sont situés à Villeurbanne, deux à Lyon.
Si ce système ne remplacera pas l’hôtel, il permet selon Renaud
Payre de « gérer l’urgence moins dans l’urgence… Depuis juillet, nous avons mis à l’abri 800 personnes alors qu’auparavant on s’en occupait peu. C’est un changement de culture » , plaide- t- il.
La villa Monoyer, rue du Professeur- Sisley ( Lyon 3e), est une pépite des Journées du Patrimoine, avec son parc de 5 000 m ² entourant une maison bourgeoise sur laquelle la famille de Ferdinand Monoyer ( ophtalmologue inventeur de la dioptrie) veille depuis de nombreuses années. Un permis de construire a été déposé en octobre, avec à la clé un projet ambitieux porté par la famille, le promoteur Youse et Récipro- Cité. Le programme proposé prévoit un musée, un restaurant, un espace de coworking et, dans le parc, une résidence intergénérationnelle, quelques logements et une résidence d’artistes via deux nouveaux bâtiments. Le dialogue est entamé entre Mairie et promoteurs.