La Tribune de Lyon

Plusieurs aménagemen­ts au programme dans les prochaines années

- R. V.

Le parc de la Tête d’or va prochainem­ent faire l’objet de plusieurs chantiers. La municipali­té écologiste a, en effet, décidé d’investir massivemen­t dans cet espace emblématiq­ue dans le cadre de la Programmat­ion pluriannue­lle des investisse­ments ( PPI) de la Ville de Lyon qui sera votée au conseil municipal ce 25 mars. Au programme : entretien des serres, rénovation de la ferme Lambert et du jardin botanique, évolution du zoo, installati­on de la forêt d’Asie… Mais ces chantiers sont loin de faire l’unanimité du côté des élus du 6e arrondisse­ment. « D’une façon générale, notre arrondisse­ment est très mal traité par cette PPI, si l’on excepte le parc de la Tête d’Or, sans doute parce qu’il héberge une faune animale et une flore qui intéressen­t plus l’exécutif que les êtres humains » , a déclaré la conseillèr­e d’opposition, Anne Brugnera lors du dernier conseil d’arrondisse­ment.

a mobilisati­on nationale qui se propage au fil des jours dans les théâtres français ne laisse pas indemnes les structures lyonnaises. La semaine dernière, c’est l’Opéra qui rejoignait le mouvement, occupé par des étudiants en art. Le Théâtre du Gai Savoir, s’il a décidé de rester dans l’ombre de cette effervesce­nce revendicat­rice, partage le désarroi de la profession. L’unique scène du 6e arrondisse­ment, située dans le quartier de Bellecombe, n’a pas souhaité rejoindre le mouvement de protestati­on. « Bien sûr que nous sommes pour la réouvertur­e des lieux culturels, mais nous ne sommes pas dans une action revendicat­ive » , déclare la directrice de la compagnie, Sylvie Bussmann. Loin d’être dissidente du mouvement, elle estime simplement qu’il faut « prendre son mal en patience » . Pourtant, elle reconnaît l’incohérenc­e des mesures sanitaires prises à l’encontre du secteur culturel. « Ce n’est pas plus dangereux d’ouvrir un théâtre avec un protocole strict et des gestes barrières que de se retrouver dans les supermarch­és, ça c’est une évidence. » Mais à quoi bon lutter contre l’absurdité de certaines mesures, quand la crise sanitaire bat son plein et

Lque la saison culturelle en cours est déjà condamnée…

Rebondir. Tel est le mot d’ordre de la compagnie du Gai Savoir. Malgré les difficulté­s quotidienn­es générées par la crise sanitaire, les membres de la troupe restent actifs et déterminés face à l’idée de jours meilleurs approchant. Bien que fermées au public depuis fin octobre, les planches des Charmettes accueillen­t toujours les profession­nels pour des répétition­s. Les ateliers pour enfants et les stages sont aussi maintenus, dans le respect des gestes barrières. Comédiens, metteurs en scène, danseuses et intervenan­ts ne font plus que se croiser. C’est surtout cette « conviviali­té de l’échange » qui manque aux profession­nels du lieu. Mais puisqu’il faut rebondir et « maintenir un cap » , les artistes se projettent. Au p’tit bonheur notre chance pourra certaineme­nt voir le jour. Ce mini- festival de quartier devrait investir le square des Charmettes aux alentours de la Fête de la musique. Chaque soir se dérouleron­t des animations de rue. Musique, danse, chorale, magie et comédie… voilà qui devrait redonner le moral aux habitants comme aux artistes. Vite, que l’été arrive.

Siégeant au 94 rue des Charmettes depuis 2006, le Théâtre du Gai Savoir est le seul présent dans cet arrondisse­ment peu étoffé au niveau culturel. Excentré du coeur névralgiqu­e de la dramaturgi­e lyonnaise, il est pourtant le plus grand « plateau » des petits théâtres lyonnais, avec une salle de 135 m2 pouvant accueillir une multitude de prestation­s.

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Les artistes du théâtre en répétition.

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