COMMENT LE NUMERIQUE REND LA VILLE «SMART»
Plus qu’un changement, plus qu’une transition, le numérique est désormais partie intégrante de la vie quotidienne. La digitalisation porte dans son ADN le gène de la simplification et de l’optimisation. Pas un secteur (ou presque) ne lui échappe. Être smart, c’est bien ; mais avec intelligence, c’est mieux. Et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, on l’a bien compris. Marseille classée par l'OCDE comme l'une des 40 métropoles les plus innovantes de la planète. Nice considérée comme l'une des cinq premières villes connectées au monde, selon le classement établi par Juniper Research... Et un président qui veut faire de Provence-Alpes-Côte d'Azur une smart région... On ne peut pas dire qu'en termes de « numérique attitude », le territoire soit à la traîne. Cela fait même partie de son attractivité. Une bonne image à l'international due, notamment, aux différents mouvements French Tech. En phosphorant de concert, en portant loin les compétences du coin, les French Tech - d'Aix-Marseille à la Côte d'Azur en passant par Avignon ou Toulon - ont très largement contribué à mettre en avant l'expertise de ses pépites. Car c'est bien cette mise en commun de savoirs qui a placé le numérique dans le haut du panier de toutes les préoccupations. Ne nous y trompons pas, la vague digitale est à la fois un tsunami générationnel, social et entrepreneurial. Et certainement pas un gadget. Une vague dont les effets doivent être pris à bras-le-corps pour ne pas se laisser submerger. À condition, bien sûr, d'en retirer la substantifique moelle. Être smart, c'est être intelligent et même plus que ça. Quel secteur peut se considérer comme non impacté ? Qui peut encore ignorer que la digitalisation va bien au-delà d'un service dématérialisé, présenté comme la cerise sur le gâteau ?