MARS : ATTERRISSAGE ENCORE RATE POUR L'EUROPE ?
Demi-succès pour la mission ExoMars avec la mise en orbite de la sonde TGO autour de mars. En revanche, l'atterrisseur Schiaparelli semble perdu. C'est un nouvel échec pour l'Europe. Elle a voulu prouver qu'elle savait faire atterrir un engin, en l'occurrence l'atterrisseur Schiaparelli, sur Mars et le faire fonctionner ensuite. C'est raté. C'est le deuxième échec après celui de 2003 quand le mini-atterrisseur Beagle 2 à bord de Mars Express, de conception britannique, a atterri mais n'a jamais donné signe de vie. Pour autant, la mission ExoMars reste un demi-succès médiatique pour l'ESA (Agence spatiale européenne) avec la mise en orbite nominale Mars de la sonde, TGO (Trace Gaz Orbiteur) autour de Mars. Pour les scientifiques, la sonde TGO était beaucoup plus importante que l'atterrisseur. Et si vous avez aimé la saga Rosetta, vous allez adorer la belle histoire d'ExoMars malgré la perte de Schiaparelli, fruit d'une coopération entre l'Europe et la Russie. Pilotée par l'ESA (Agence spatiale européenne), la mission ExoMars, qui se compose d'une sonde, TGO et d'un atterrisseur EDM (Entry Descent and Landing) appelé Schiaparelli, qui s'est réveillé vers 15h55, est dédiée entièrement à la recherche de la vie passée ou présente sur Mars. Simultanément à la tentative ratée d'atterrissage d'EDM, la sonde scientifique s'est mise en orbite autour de Mars. Une manoeuvre délicate réussie, qui a nécessité une grande précision. Ce qui à la fois a soulagé et rempli les équipes de l'ESA à Darmstadt en Allemagne. Les deux opérations ont été contrôlées depuis le Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) de l'ESA.
SEULS LES AMÉRICAINS Y SONT PARVENUS