TOURISME, CHANVRE, HUILES ESSENTIELLES : DE NOUVELLES PISTES POUR LA LOZERE
Alors que "La Lozère fait sa Comédie", les 21 et 22 septembre à Montpellier, vise à promouvoir l'image du département, le Conseil départemental, présidé par Sophie Pantel, affine sa stratégie d'attractivité économique. Une communication remaniée sur le tourisme, un plan pour le haut débit et la création de nouvelles filières en sont les axes forts. Quelle est, sur le plan démographique, l'attractivité de la Lozère ? Sophie Pantel : Sur un territoire de 77 000 habitants, nous accueillons de 400 à 500 personnes qui viennent s'installer tous les ans, mais la moitié s'en vont. Nous devons donc travailler l'accueil et le maintien de ces nouvelles populations, au travers d'une opération telle que La Lozère fait sa Comédie, qui vise à changer le regard sur ce département et son image vieillissante. Sur un budget de 140 M€, dont 100 M€ pour le fonctionnement, nous ciblons 40 M€ sur une stratégie globale tournée vers l'extérieur. De cette stratégie dépend notre capacité à attirer des entreprises cherchant une zone de chalandise suffisante, ou maintenir des services publics. Avec cet événement, nous nous adressons à des villes à trois heures de la Lozère, car une étude récente a montré que les "migrants" viennent d'abord des bassins de Toulouse, Montpellier, Marseille, Clermont-Ferrand et Lyon. Nous travaillons aussi avec une équipe d'ambassadeurs VIP, tels que l'actrice Emmanuelle Galabru, le metteur en scène Lionel Astier, l'humoriste Jean-Luc Borras ou le chef Pierre-Olivier Prouhèze, pour porter ce message hors du département. Nous avons une action plus ciblée sur les professionnels que l'on veut attirer, tels que le médecins ou les kinés, avec un système de bourses de remplacement ou de découverte. Enfin, nous lancerons une campagne d'affichage dans sept grandes villes en 2017. Comment évolue votre action économique ?