POURQUOI LE PDG D'ALTRAN ENTRE AU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE GENES'INK
Prometteuse pour les innovations qu'elle développe en encres nanoparticules conductrices et semi-conductrices, la start-up basée à Rousset se structure pour accélérer son développement. Son domaine d'application, c'est l'électronique imprimée, soit une utilisation pour ce qui est des papiers connectés, des énergies renouvelables, des capteurs, des écrans tactiles, des circuits imprimés flexibles... Formulées à base de nanoparticules telles que l'oxyde de zinc par exemple, ces encres permettent des dépôts très fins soit par jet d'encre, roll-on ou sérigraphie. Elles permettent également la réalisation d'électrodes transparentes, des électrodes très présentes dans le quotidien puisque équipant smartphones, tablettes et téléviseurs. Persuadée que c'est là un sujet qui doit unir les compétences, Genes'ink porte notamment le projet européen collaboratif Clearsilver qui vise à développer une nouvelle solution pour ce type d'encres et pour laquelle elle a levé récemment 2,2 M€. En effet, l'ITO, matériau actuellement utilisé, est aussi très coûteux. Installée au Japon où elle a installé une agence en début d'année, Genes'ink est passée en phase d'industrialisation mais souhaite accélérer le pas. Et pour aller vite, il faut savoir s'entourer des compétences qui vont bien. En l'occurrence, renforcer son conseil d'administration.