JUSQU'AU BREXIT, L'EUROPE DEVRA COMPTER AVEC LE ROYAUME-UNI, PREVIENT MAY
L'UE à 27 (les Etats-membres se réunissant sans le Royaume-Uni) ne pourra pas prendre de décisions contraignantes pour 28... La Première ministre a prévenu que, jusqu'au Brexit effectif, son pays entendait jouer son rôle de membre à part entière et jouer son rôle dans toutes les questions touchant à l'avenir du bloc communautaire. Lors de son premier Conseil européen (20 et 21 octobre), Theresa May a affirmé que, tant que le Royaume-Uni était un membre à part entière de l'UE, il voulait un siège à la table des négociations sur l'avenir du bloc. La Première ministre britannique a en effet prévenu jeudi soir ses homologues européens que le Royaume-Uni ne se contenterait pas de tamponner les accords négociés entre les États membres qui se rencontreront à 27, c'est-à-dire sans l'Etat britannique. May s'est exprimée durant une discussion sur la politique d'immigration et sur la zone Schengen. Les initiatives présentées avaient déjà été discutées durant une réunion informelle des 27 États membres à Bratislava, suite au vote du 23 juin. Des sources proches du Conseil ont déclaré que l'ambiance était « conviviale » et que certains dirigeants avaient un « sentiment de culpabilité » vis-àvis de la réunion de Bratislava. Personne n'a néanmoins suggéré que les 27 ne continueraient pas à se réunir en sommets plus restreints et Theresa May ne leur a pas demandé d'arrêter. > Lire : Direct : Migration, commerce et Russie au programme du sommet