La Tribune

CYBERSECUR­ITE : IOT.BZH PROTEGE LES VEHICULES CONNECTES

- PASCALE PAOLI-LEBAILLY, A RENNES

Avec quelques jeunes pépites comme IoT.BZH, le Morbihan ambitionne de devenir un maillon fort de la chaîne cyber. Le 1er concours Cyber West Challenge qui s'est tenu en décembre à Vannes a récompensé cette startup spécialisé­e dans la cybersécur­ité et la sécurisati­on des véhicules connectés. Financée à 80% par l'industrie automobile japonaise, l'entreprise vannetaise prépare une levée de fonds sous 24 mois et n'exclut pas de s'ouvrir aux secteurs du maritime, de l'énergie ou de la défense. IoT.BZH fait partie de ces startups un peu atypiques. Fondée en juillet 2015, la jeune pousse vannetaise spécialisé­e dans la sécurisati­on des véhicules connectée, ne manque ni d'argent ni de clients. Son plan de charge est rempli jusqu'en 2020-2021, et après un premier exercice achevé sur un chiffre d'affaires de 1,3 millions d'euros, elle vise les 2 à 2,2 millions d'euros à fin 2017. Alors que le marché estime qu'il y aura 200 millions de voitures à attaquer en 2020, IoT.BZH surfe sur la vague de la voiture connectée en vendant son expertise à une industrie qui investit massivemen­t dans la R&D. Mais tout ce que produit cette entreprise de 7 ingénieurs (15 à 20 à fin 2017), lauréate du 1er concours Cyber West Challenge organisé en décembre à Vannes, est open source. Financée à 80% par l'industrie japonaise à travers Renesas (composants électroniq­ues), et à 20% par ForgeRock aux Etats-Unis (identité numérique), IoT.BZH a vu sa technologi­e de sécurisati­on adoptée par Toyota. Elle vient aussi d'être acceptée par le consortium mondial AGL (Automotive Grade Linux), qui regroupe une communauté d'industriel­s japonais, mais aussi Ford, Jaguar Land Rover, des intégrateu­rs de rang 1, des fabricants de technologi­es (Panasonic) et des fournisseu­rs de composants tels Microchip.

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