QUE VALENT LES PROPOSITIONS EN FAVEUR DES PME ?
Qu'ils soient de droite, de gauche ou d'ailleurs, la très grande majorité des candidats à l'élection présidentielle formulent des propositions en faveur des PME et de leur développement. Mais ces mesures sont-elles correctement calibrées ? Quel est le point commun entre les candidats à la primaire de droite, ceux de la Belle alliance populaire (BAP), Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen entre autres candidats à l'investiture présidentielle ? La réponse tient en trois lettres : PME. En effet, à défaut d'afficher un véritable programme spécifiquement dédié à ce type d'entreprises, tous ces prétendants accordent une place importante aux PME dans leurs discours de campagne. Pour la majorité d'entre eux, l'oral devant la CPME, l'ex-CGPME est un passage obligé. "Il s'agit de créer des conditions favorables à l'investissement, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ", prévoit François Fillon, le candidat élu de la droite et du centre. " Les PME sont notre trésor national ", a déclaré Arnaud Montebourg, l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande. " Ce pays ne s'en sortira pas sans le soutien irremplaçable des PME », a pour sa part expliqué Manuel Valls. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il propose d'abaisser la pression fiscale qui freine leur développement. Ce n'est pas la première fois que les PME s'attirent les bonnes grâces des candidats à l'élection présidentielle et ce, pour une raison simple. Alors que les grands groupes ont axé leur développement à l'international, les entreprises de moins de 250 salariés sont celles qui, dans l'imaginaire populaire dont s'imprègnent les candidats, ont créé le plus d'emplois dans l'Hexagone depuis trente ans.