TRUMP, DE L'ENERGIE A REVENDRE
En voulant déréguler le secteur de l'énergie, le nouveau président veut que les Etats-Unis obtiennent l'indépendance énergétique. Une telle politique pourrait créer des millions d'emplois, réduire la facture des ménages, et rendre les entreprises locales plus compétitives, tout en... luttant contre le réchauffement climatique. Aujourd'hui, Donald Trump a pris officiellement ses fonctions de président des Etats-Unis. Il va donc commencer à appliquer son programme « America first ! ». Parmi les mesures majeures, il faut compter l' « indépendance énergétique » des Etats-Unis. Donald Trump y voit deux avantages. Le premier est de ne pas avoir à dépendre de pays, plus ou moins hostiles, pour l'approvisionnement : Opep, Russie... tout en marquant un point dans sa rivalité avec la Chine, l'autre grande puissance, qui doit importer près de 60% de son pétrole, plus de 32% de son gaz naturel et même, depuis peu, plus de 5% de son charbon. Cette indépendance s'affirme également à travers la nomination du patron d'ExxonMobil, Rex Tillerson, à la tête de la diplomatie américaine.
UNE POLITIQUE QUI TOURNE LE DOS À CELLE DE BARACK OBAMA
Le deuxième avantage est d'ordre économique. Tournant le dos à la politique énergétique de Barack Obama, dont l'administration, au nom de l'environnement, conjuguait le rejet de plusieurs projets de développement dans les hydrocarbures et le soutien à celui des énergies renouvelables, Donald Trump veut, lui, déréguler et libéraliser l'ensemble du secteur. Il envisage en effet de lever toutes les restrictions en matière de permis d'exploitation et mettre fin aux subventions, notamment dans le solaire et l'éolien.