La Tribune

VOIES SUR BERGES : "L'AVENIR DE LA MOBILITE PASSE AUSSI PAR LA ROUTE" (2/2)

- MOUNIA VAN DE CASTEELE

[ La Ville en face-à-face 2/2 ] Alors que la bataille des chiffres fait rage autour de la fermeture des voies sur berges, La Tribune a rencontré les messieurs « transports » côté Ville et côté Région. S'ils sont tous deux d'accord sur la nécessité de réduire le trafic automobile en ville, ils divergent sur la méthode à utiliser. Ainsi que sur la place à consacrer aux voitures, notamment en matière d'infrastruc­tures. Entretien, côté Région, avec Stéphane Beaudet, vice-président à la région Île-de-France, chargé des transports, et maire de Courcouron­nes (Essonne). LA TRIBUNE - Que pensez-vous de la fermeture des voies sur berges ? La situation est-elle aussi catastroph­ique que ce que vous attendiez ? STÉPHANE BEAUDET - Fondamenta­lement, nous ne sommes pas contre. Je l'ai dit maintes fois. Nous sommes contre la méthode utilisée. C'est là le coeur du combat entre la maire de Paris et la présidente de la Région. Comme très souvent dans cette Île-de-France à la gouvernanc­e hypermorce­lée en matière de transport, chacun prend ses décisions dans son coin, les impose, et du coup, c'est fait sans aucune forme de cohérence. D'ailleurs Valérie Pécresse n'a jamais dit qu'elle était contre, mais seulement qu'elle n'était pas d'accord avec la méthode : cela s'est fait du jour au lendemain, et cela génère des troubles, aujourd'hui mesurés et réels, autour du tronçon qui a été fermé. D'accord, ou pas d'accord, c'est une réalité. Il y a toujours des rues congestion­nées autour des Ier et IIe arrondisse­ments, et ce n'est pas seulement de la pollution, mais aussi des klaxons, de la pollution sonore.

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