LE MARCHE IMMOBILIER DE BORDEAUX PROCHE DE L'ANARCHIE ?
Catherine Coutellier, patronne des syndics de Nouvelle-Aquitaine, regroupés dans l’Unis, tire la sonnette d’alarme. Selon elle et malgré l’aménagement concerté des nouveaux quartiers, le marché immobilier bordelais risque de devenir incontrôlable à cause d'une montée anarchique des prix. L'Union des syndicats de l'immobilier (Unis), qui regroupe les syndics (gestionnaires des copropriétés), a organisé mardi sa 1re journée dédiée à la transaction immobilière en NouvelleAquitaine. Une occasion pour l'union des syndics d'Aquitaine d'acter le changement de périmètre régional et de se transformer. L'Unis couvre désormais les douze départements de la NouvelleAquitaine et 44 délégués de l'Union, issus de toute la région, sont venus à Bordeaux participer à cette journée. Catherine Coutellier, ex-présidente de l'Unis Aquitaine, est devenue la présidente de l'Unis Nouvelle-Aquitaine. Elle confirme les écarts de dynamique des marchés immobiliers entre les départements maritimes et ceux de l'intérieur. "Auparavant l'Unis Aquitaine regroupait environ 40 cabinets. Avec la nouvelle région ce nombre est passé à près de 160. Les villes proches de la côte drainent les accédants à la propriété ce qui est particulièrement vrai à Bordeaux Métropole. Dans ce contexte, et comptetenu de sa puissance économique, les autres villes, comme La Rochelle ou Limoges ont peur d'être vampirisées par la capitale régionale. Pourtant, quand on y regarde de plus près, on s'aperçoit que la rentabilité est de 4 % à Bordeaux alors qu'elle atteint 8 % à Limoges...", relève la présidente.