5 MYTHES SUR LES INFLUENCEURS (ET LEURS MARQUES)
Pour en finir avec le mythe du très jeune youtubeur aux millions d'abonnés et à la rémunération grandiose. Par Guillaume Dok Thonon, fondateur Reech. Si comme moi vous vous intéressez à l'influence, vous n'avez pas pu passer à côté des mythes et préjugés, véhiculés notamment par les médias généralistes. Ça fait du tort aux marques comme aux influenceurs. Les marques, car elles ne comprennent pas encore suffisamment bien les influenceurs. Résultat, elles ne parviennent pas à mettre en place de bons partenariats avec eux. Pour les influenceurs, ces préjugés les empêchent d'occuper une « vraie » place au sein des réseaux. Démêlons ensemble la réalité de la fiction, avec pour preuve les résultats de notre dernière étude dédiée aux relations entre les influenceurs et les marques.
MYTHE N°1 : LES INFLUENCEURS SONT TOUS DES MILLENNIALS
Vous avez certainement déjà entendu parler des millennials : c'est le nom qu'on donne aux jeunes nés au début des années 90. On les appelle aussi les digital natives, car leur environnement est justement digital. Ils baignent depuis tout petits dans le monde du jeu vidéo (avec Rayman), de l'Internet (après le Minitel) et surtout, connaissent les réseaux sociaux comme leur poche. Et oui, ça fait 14 ans que Facebook existe et qu'il accompagne ces jeunes dans leur quotidien ! Les médias sont fascinés par les millenials. C'est devenu un vrai buzzword, encore plus que le terme « influenceur ». Alors forcément, on a bien envie de faire le rapprochement. Et de dire que les influenceurs sont tous des millenials. Sauf que...