ETATS-UNIS: LE SECOND DECRET ANTIIMMIGRATION A SON TOUR SUSPENDU
La justice hawaïenne soutient que le décret viole le Premier amendement de la Constitution américaine, qui interdit toute discrimination religieuse. L'ordre exécutif, qui prévoyait d'interdire temporairement d'entrée sur le territoire américain les ressortissants de six pays à majorité musulmane et la majorité des réfugiés. Nouveau revers pour Donald Trump. Un juge fédéral de Hawaï a mis un coup d'arrêt mercredi au second décret sur l'immigration du président américain, avant même son entrée en vigueur jeudi 16 mars au matin. L'ordre exécutif, qui prévoyait d'interdire temporairement d'entrée sur le territoire américain les ressortissants de six pays à majorité musulmane (Iran, Syrie, Yémen, Somalie, Libye, Soudan) et la plupart des réfugiés. Les ressortissants d'Irak et les détenteurs de permis de résidence ("cartes vertes") et de visas n'étaient plus concernés. Le juge Derrick Watson a estimé que l'Etat d'Hawaï avait de fortes chances de voir reconnue sa décision prise quelques heures seulement avant l'entrée en vigueur du décret. La justice hawaïenne soutient que le décret viole le Premier amendement de la Constitution américaine, qui interdit toute discrimination religieuse. Selon le juge, la version révisée du décret migratoire comporte en effet le risque "probable" créer un "préjudice irréparable". S'appuyant notamment sur plusieurs déclarations de Donald Trump à l'égard des musulmans, notamment pendant sa campagne électorale, le juge avance que le décret comporte "des preuves significatives et non réfutées d'animosité religieuse".
DES RECOURS DANS PLUSIEURS ÉTATS
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