LES RETARDS DES TRAINS FONT PERDRE 1,5 MILLIARD D'EUROS PAR AN A L'ECONOMIE
Une comparaison internationale place la France dans la moyenne des pays de l'Ouest de l'Europe en ce qui concerne la ponctualité de ses TGV et Intercités. Mais des efforts restent à faire pour les TER et trains de banlieue en Île-de-France. Un coût économique certain. Chaque année, les voyageurs perdent deux milliards de minutes à cause des retards des trains en France selon les calculs de l'Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST), une instance autonome du ministère chargée des Transports. Plus des deux tiers de ces pertes de temps concernent les travailleurs des banlieues d'Île-de-France et les grandes agglomérations françaises. Ces manques de ponctualité conduisent à "une perte de valeur économique pour la collectivité nationale de l'ordre de 1,5 milliard d'euros par an", indique l'AQST dans un communiqué.
LES TGV ET INTERCITÉS BIEN PLUS PONCTUELS QUE LES TRAINS DU QUOTIDIEN
Une comparaison internationale, menée par l'Autorité, place la France dans la moyenne des pays de l'Ouest de l'Europe en ce qui concerne la ponctualité de ses TGV et Intercités. En revanche, l'Hexagone est bien moins performantes pour ce qui est des "trains du quotidien" gérés par la SNCF, autrement dit les TER et les trains de banlieue en Île-de-France. L'Hexagone se situe ainsi dans le dernier tiers du classement pour ces deux catégories.