LA STARTUP DE RECYCLAGE DE GOBELETS INVENTE LA PROTHESE DE MAIN 10 FOIS MOINS CHERE
Un constructeur français de machines de tri de gobelets en plastique, Canibal, très attentif à sa responsabilité sociale et environnementale, dévoile un prototype de main artificielle en plastique recyclé pour personnes handicapées. Imprimée en 3D, l'innovation permettrait non seulement de réduire de 10 fois le coût de fabrication des prothèses, mais aussi d'ouvrir à la startup un nouveau marché, celui des filaments pour imprimantes. La soixantaine d'entreprises qui ont fait confiance à la formule proposée par la startup Canibal, conjuguant réduction des déchets en plastique et communication RSE, ont désormais un argument de plus pour convaincre leurs salariés. Le constructeur français de machines de recyclage de gobelets est parvenu à créer des prothèses de main en plastique recyclé pour enfants et adultes handicapés, à partir d'un filament utilisable par les imprimantes 3D. La fabrication d'un premier prototype, dévoilé ce lundi 10 avril, a été rendue possible grâce à un partenariat avec l'association e-Nable, spécialisée dans la conception d'appareils d'assistance purement mécaniques et fabriqués par un réseau de makers bénévoles. "La création de cette prothèse permet de démontrer l'utilité sociale d'un geste très simple", et donc d'ajouter du sens au recyclage au-delà des enjeux de la préservation des ressources naturelles et des océans, explique Benoît Paget, co-fondateur de la start-up. Un pas en plus dans l'approche pédagogique de Canibal, dont les bornes interactives "dialoguent" déjà avec l'utilisateur autour des démarches de développement durable de ses clients.