POURQUOI LES FILMS INTERNATIONAUX SE TOURNENT DE NOUVEAU EN FRANCE
Début 2016, le montant du crédit d'impôt international pour les tournages cinématographique en France est passé de 20 à 30%. Le bilan de la première année semble plutôt positif. Voir Tom Cruise passer au dessus de Paris en hélicoptère, ça n'a pas de prix. Enfin si, 30% de crédit d'impôt. Alors que la capitale accueillait vendredi dernier les équipes du film en cours de réalisation Mission impossible 6, le Centre national du cinéma (CNC) a publié un communiqué pour se féliciter du nombre de tournages relocalisés en France en 2016, principalement grâce à la réforme du crédit d'impôt international. Cet abattement fiscal, mis en place en 2009, a vu son taux passer de 20 à 30% en janvier 2016. Le crédit d'impôt international offre donc la possibilité aux producteurs d'un film "d'initiative étrangère" de récupérer 30% des dépenses de tournage effectuées en France. L'objectif de la revalorisation de ce coup de pouce était de renforcer l'attractivité fiscale française face à d'autres destinations de plus en plus prisées des studios de cinéma, telles que la Belgique ou la République Tchèque. Parallèlement, le champ des bénéficiaires du crédit d'impôt cinéma "classique", pour les productions françaises, a été élargi. Le plafond de ce crédit d'impôt de 30% est passé de 4 à 30 millions d'euros de dépenses. Il passe également à 30% des dépenses pour les films français tournés en langue étrangère, dès lors qu'ils sont considérés comme "à forts effets visuels". Le fait que Luc Besson, qui sort prochainement un blockbuster français tourné en anglais (Valérian), ait poussé à l'adoption de cette réforme n'est donc pas un hasard.