Y A-T-IL UN PRESIDENT POUR SAUVER LE TRANSPORT AERIEN FRANCAIS ?
La Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM) propose aux candidats à l'élection toute une batterie de mesures pour améliorer la compétitivité du transport aérien français. Si rien n'est fait, 16.000 postes pourraient être supprimés. Les compagnies aériennes françaises tirent à nouveau la sonnette d'alarme. Si l'Etat ne met pas enfin en place une stratégie favorable au transport aérien, disent-elles, 16.000 emplois supplémentaires dans les compagnies aériennes pourraient disparaître au cours des cinq prochaines années. C'est ce qu'a indiqué, ce mercredi, Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair lors d'une conférence de presse de la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam) - à laquelle participaient Jean-Marc Janaillac, le PDG d'Air France-KLM et Alain Battisti, le Président de Fnam et de la compagnie aérienne Chalair -, destinée à interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur les difficultés et du déclin du pavillon français. "Nous voulons une véritable stratégie pour le transport aérien français", a ajouté Pascal de Izaguirre.
DÉCLIN DU PAVILLON FRANÇAIS
Depuis 2000, les parts de marché dans l'Hexagone des compagnies tricolores ont chuté de 60 à 43% et devraient tomber à 35% "au mieux" en 2022. "La dynamique du marché français est pour l'essentiel captée par les compagnies aériennes étrangères", a expliqué Pascal de Izaguirre.