CHARCUTERIE BORDELAISE, LE PROCUREUR REQUIERT LA DETENTION PROVISOIRE
Le procureur a requis la détention provisoire contre le patron de la Charcuterie Bordelaise ce mercredi matin et la mise sous contrôle judiciaire d'un commercial de l’entreprise. Les juges du tribunal de commerce de leur côté devaient se prononcer dans l'après-midi sur la liquidation. (Réactualisé 12/04/2017 à 14 h 50) La justice privilégie la thèse criminelle pour expliquer l'incendie qui a détruit, dans la nuit du 16 au 17 février dernier, l'usine de la Charcuterie Bordelaise, à Villenave-d'Ornon (Bordeaux Métropole). C'est ainsi que la situation d'Arnaud Chedhomme, gérant salarié de cette société spécialisée dans la fabrication de charcuteries en moyen et haut de gamme, placé en garde à vue depuis son arrestation ce lundi 10 avril, s'est fragilisée ce mercredi matin. Marie-Madeleine Alliot, procureur de la République, a annoncé ce matin qu'Arnaud Chedhomme fait désormais l'objet d'une information judiciaire pour "le chef de destruction par moyen dangereux" et qu'un commercial de l'entreprise, qui aurait pu jouer un rôle de bras droit, est poursuivi pour "complicité". Le procureur de la République a requis "le placement en détention provisoire" d'Arnaud Chedhomme et "le placement sous contrôle judiciaire" du commercial suspecté. Ces décisions font suite au travail d'enquête enclenché par l'incendie qui a ravagé les 9.000 m2 de bâtiment de l'usine agroalimentaire.
LES JUGES CONSULAIRES VONT PARLER