QUEL AVENIR POUR VIVENDI EN ITALIE ?
L’autorité italienne des communications a donné un an au géant des médias pour diminuer ses parts soit dans Telecom Italia, soit dans Mediaset. Et ce, pour se mettre en conformité avec le droit transalpin, qui interdit aux entreprises d’avoir des participations trop importantes à la fois dans les télécoms et dans les médias. Vivendi va peut-être devoir trancher. Ce mardi, l'autorité italienne des communications (AGCOM) a jeté un pavé dans la mare, en annonçant que le géant des médias allait devoir choisir entre Telecom Italia et Mediaset. Concrètement, l'institution a donné un an au groupe de Vincent Bolloré pour réduire sa participation soit dans l'opérateur historique (dont il détient 24%), soit dans la société de télévision privée (dont il possède 28,8%). L'autorité a argué qu'il s'agissait d'une nécessité pour que Vivendi soit en ligne avec le droit transalpin, lequel interdit aux entreprises d'avoir des participations trop importantes à la fois dans les télécoms et dans les médias. D'après Reuters, l'AGCOM a estimé que la situation actuelle risquait d'avoir des répercussions négatives sur « le degré de concurrence existant dans les marchés concernés et sur le degré de pluralisme des médias » . Ainsi, elle a donné 60 jours à Vivendi pour lui présenter « un plan d'action spécifique » pour rentrer dans les clous.
L'« ÉTONNEMENT » DE VIVENDI