ETATS-UNIS : BRAS DE FER POUR PRESERVER LA NEUTRALITE DU NET
Alors que l’administration Trump souhaite revenir sur ce principe, qui garantit la nondiscrimination de toutes les données sur la Toile, ses défenseurs se mobilisent. A l’instar du chroniqueur vedette de HBO, John Oliver, qui appelé ses spectateurs à prendre parti pour la « liberté d’Internet » en postant des messages sur le site du régulateur des télécoms. Lequel a essuyé, dans la foulée, de fortes perturbations. Outre-Atlantique, la bataille pour la préservation de la neutralité du Net a commencé. Si ce principe, qui garantit la non-discrimination de toutes les données sur la Toile, a été adopté en 2015 sous le règne de Barack Obama, l'administration de Donald Trump, elle, y est farouchement opposée. Mêlant la parole aux actes, le nouveau président américain a nommé Ajit Pai à la tête de la FCC, le régulateur des télécoms. Or celui, qui a auparavant travaillé pour l'opérateur mobile Verizon, a amorcé des manoeuvres pour enterrer la neutralité du Net. Il va ainsi soumettre un texte, le 18 mai prochain, au vote de son institution, pour mettre un terme à ce principe qu'il qualifie d' « erreur » . Face à cela, plusieurs voix s'élèvent. Le chroniqueur vedette de HBO, John Oliver, a appelé, dans son émission « Last Week Tonight », à inonder le site de la FCC de messages visant à préserver la « liberté d'Internet » . Lors de son show, il a notamment dénoncé les difficultés à adresser des messages à ce sujet sur la plateforme du régulateur. Pour y remédier et inciter un maximum de personnes à jouer le jeu, il a carrément créé une adresse Internet, gofccyourself.com, pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de publier leurs commentaires facilement.
LOBBYING DES OPÉRATEURS TÉLÉCOMS