AUX ETATS-UNIS, SOFTBANK SONGE A NOUVEAU A JOUER LA CONSOLIDATION
Lors de la présentation de ses résultats en 2016-2017, Masayoshi Son, le patron du géant nippon des télécoms, a précisé qu’aux Etats-Unis, son opérateur Sprint pourrait jouer un rôle en cas de consolidation du secteur. Ce qui relance la thèsed’un mariage avec T-Mobile US, qu’il a échoué à racheter il y a trois ans. L'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche lui a, semble-t-il, rouvert l'appétit. Après avoir tenté, vainement, de racheter son rival T-Mobile US pour le marier à sa filiale américaine Sprint, Masayoshi Son, le patron de Softbank, réfléchit à retenter le coup. Plus largement, « nous sommes prêts à discuter dans un esprit d'ouverture concernant différentes possibilités permettant de rendre le secteur américain des télécoms vraiment concurrentiel » , a-t-il indiqué mercredi, lors de la présentation des résultats de l'entreprise en 2016-2017. Il faut dire que depuis 2014, la donne a changé au pays de l'Oncle Sam. Alors que sous l'ère Obama, les autorités de régulation ne voyaient pas la fringale de Masayoshi Son d'un bon oeil, ce n'est plus forcément le cas depuis l'élection de Donald Trump. « La position de l'administration américaine actuelle est bien plus ouverte à la dérégulation que la précédente » , a constaté le grand patron. Lequel en sait quelque chose, puisqu'il compte parmi les premiers hommes d'affaires à avoir rencontré et félicité Donald Trump après sa victoire. En lui promettant, au passage, des milliards de dollars d'investissements sur place, il a même largement caressé dans le sens du poil celui qui a fait du rapatriement des emplois aux Etats-Unis la priorité de son mandat.
RÉSULTAT NET EN FORTE HAUSSE