"FRENCHTECH BORDEAUX DOIT RAPIDEMENT S'APAISER"
Alors que l'association French Tech Bordeaux connait d'importants soubresauts, son délégué général sort du silence. "Dans l'intérêt de la French Tech et surtout des entrepreneurs", souligne-t-il, Xavier Lainé prend la parole dans La Tribune et donne sa vision des faits, réclamant l'apaisement et une dépolitisation rapide au profit des entreprises de l'écosystème. Désormais, "la représentation et la communication de l'association French Tech Bordeaux est assurée exclusivement par le président ou toute personne qu'il désignera", ont annoncé hier soir dans un communiqué les entrepreneurs fondateurs du mouvement bordelais. Christophe Charle, cofondateur de Cdiscount, est donc aujourd'hui le seul habilité à évoquer la situation compliquée de French Tech Bordeaux. Mais Xavier Lainé, délégué général de l'association, n'entend pas rester muet. "Dans l'intérêt des entrepreneurs", insiste-t-il, il a choisi de prendre la parole dans La Tribune et répond à nos questions. Aujourd'hui, dans quelle situation se trouve l'association ? "Elle est en cessation de paiement et, depuis avril, les salaires des trois permanents n'ont pas été payés car le solde des subventions 2016, soit 34.000 €, n'a pas encore été versé. Le problème est essentiellement technique et lié à la structuration de l'association qui dépend à 100 % de fonds publics. Pour que ce solde de 30 % soit débloqué, il fallait avoir consommé 100 % en fin d'année dernière. Il se produit donc un décalage de trésorerie logique puisque les subventions d'investissement 2017 ne seront votées qu'en juin prochain, pour un déblocage en juillet. Grâce à la bonne gestion de l'association, nous avons pu payer les salaires jusqu'à mars inclus, mais pas au-delà."