COMMENT FRENCH TECH BORDEAUX VEUT SORTIR DE SA MAUVAISE PASSE
Réunis hier, les entrepreneurs fondateurs de French Tech Bordeaux ont annoncé qu'ils passeraient la main fin juin au plus tard. Les difficultés financières rencontrées actuellement par l'association sont temporaires et d'ordre purement technique, soulignent-ils. Ils rappellent que cet épisode ne doit pas ternir le dynamisme avéré de l'écosystème bordelais et espèrent que de nouveaux entrepreneurs vont rapidement prendre le relais. Le communiqué de presse est tombé hier soir, à l'issue de deux réunions consécutives. Le bureau élargi de l'association, comprenant 5 dirigeants représentants des entrepreneurs du mouvement (Christophe Charle, cofondateur de Cdiscount, Julien Parrou-Duboscq, fondateur de Concoursmania, Mathieu Llorens, directeur général d'AT Internet, François Goube, président de Cogniteev, et Jérôme Le Feuvre, directeur général de News Republic) et Agnès Grangé (La Poste), représentante des grands groupes, y annonce plusieurs décisions. Le contexte est le suivant : l'association French Tech Bordeaux n'est plus en mesure de payer les salaires de ses trois permanents depuis mars, en raison d'un décalage de trésorerie lié à un blocage administratif à Bordeaux Métropole. En clair : il manque 30 % des subventions d'investissement 2016, soit 24.000 €, le temps que les comptes 2016 de l'association soient épluchés, et les crédits 2017 ne seront pas débloqués avant juillet prochain. En filigrane se joue aussi un autre sujet, politique cette fois, entre Bordeaux Métropole, la CCI Bordeaux Gironde et le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, tous les trois financeurs respectivement à 64 %, 17 % et 19 % du budget annuel de l'association.