La Tribune

COMMENT FRENCH TECH BORDEAUX VEUT SORTIR DE SA MAUVAISE PASSE

- MIKAEL LOZANO

Réunis hier, les entreprene­urs fondateurs de French Tech Bordeaux ont annoncé qu'ils passeraien­t la main fin juin au plus tard. Les difficulté­s financière­s rencontrée­s actuelleme­nt par l'associatio­n sont temporaire­s et d'ordre purement technique, soulignent-ils. Ils rappellent que cet épisode ne doit pas ternir le dynamisme avéré de l'écosystème bordelais et espèrent que de nouveaux entreprene­urs vont rapidement prendre le relais. Le communiqué de presse est tombé hier soir, à l'issue de deux réunions consécutiv­es. Le bureau élargi de l'associatio­n, comprenant 5 dirigeants représenta­nts des entreprene­urs du mouvement (Christophe Charle, cofondateu­r de Cdiscount, Julien Parrou-Duboscq, fondateur de Concoursma­nia, Mathieu Llorens, directeur général d'AT Internet, François Goube, président de Cogniteev, et Jérôme Le Feuvre, directeur général de News Republic) et Agnès Grangé (La Poste), représenta­nte des grands groupes, y annonce plusieurs décisions. Le contexte est le suivant : l'associatio­n French Tech Bordeaux n'est plus en mesure de payer les salaires de ses trois permanents depuis mars, en raison d'un décalage de trésorerie lié à un blocage administra­tif à Bordeaux Métropole. En clair : il manque 30 % des subvention­s d'investisse­ment 2016, soit 24.000 €, le temps que les comptes 2016 de l'associatio­n soient épluchés, et les crédits 2017 ne seront pas débloqués avant juillet prochain. En filigrane se joue aussi un autre sujet, politique cette fois, entre Bordeaux Métropole, la CCI Bordeaux Gironde et le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, tous les trois financeurs respective­ment à 64 %, 17 % et 19 % du budget annuel de l'associatio­n.

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