NOTRE-DAME-DES-LANDES: PREMIER DOSSIER EXPLOSIF DU NOUVEAU GOUVERNEMENT ?
Opposant au projet de construction d'un nouvel aéroport au Nord de Nantes, le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, avait accepté le résultat du référendum en faveur du "oui". Aujourd'hui, il espère que la médiation annoncée par le Premier ministre fera émerger des "alternatives". Mais Le Syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest souhaite commencer les travaux dans six mois. Le dossier a déjà été l'un des plus intriqués du quinquennat de François Hollande. La nomination de Nicolas Hulot comme ministre d'Etat du premier gouvernement d'Emmanuel Macron semble au premier abord compliquer la donne, plutôt que la simplifier. Le projet prévoyant le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique du sud au nord de la ville, vers Notre-Dame-des-Landes (NNDL), sera sans doute l'un des plus délicats pour le nouvel exécutif, laissent entrevoir les prises de position affichées depuis mercredi. "Vous n'imaginez pas une seconde qu'avec Nicolas Hulot entré au gouvernement, Notre-Dame-desLandes puisse se faire", a notamment lâché au lendemain de la nomination du nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire Pascal Canfin, ancien ministre du Développement et actuel directeur du WWF France, interrogé par France Inter. Nicolas Hulot s'est en effet toujours dit opposé à ce projet, dont la conception remonte à la présidence de De Gaulle et qui a été relancé par l'ancien maire de Nantes et Premier ministre sous François Hollande Jean-Marc Ayrault, puis soutenu par Manuel Valls - contre l'avis de l'ex-ministre de l'Environnement Ségolène Royal.