MACRON FACE AU DEFI DE LA TRANSFORMATION DE L'ECONOMIE FRANCAISE
Le locataire du Palais de l'Élysée peut se réjouir d'une chose : la situation économique est plutôt bien orientée. C'est désormais au nouveau gouvernement de tenter de briser le cercle vicieux qui frappe depuis trop longtemps l'économie française. Le quinquennat de François Hollande se termine plutôt bien. Selon l'Insee, le PIB n'a pas progressé de 0,3% au premier trimestre, comme estimé initialement, mais de 0,4%. Certes, cette révision à la hausse annoncée ce mardi est modeste, mais elle permet à l'ancien président de la République et à son gouvernement de rendre une copie un peu plus présentable. Elle l'aurait été davantage si le redémarrage de l'investissement s'était conjugué avec une augmentation de la consommation des ménages, qui reste le principal moteur de la croissance, et des exportations. Ce ne fut pas le cas. Mieux, cette "reprise" s'accompagne d'un petit reflux du nombre de demandeurs d'emploi. Au premier trimestre également, le taux de chômage de la population active a reculé de 0,4 point pour s'élever à 9,6%. La France est malheureusement loin d'en avoir fini avec le chômage de masse, mais il semble que l'inversion de la courbe du chômage espérée depuis 2013 se produise enfin. Et après ? Le nouveau locataire du Palais de l'Élysée peut se réjouir d'une chose. La situation économique est plutôt bien orientée. Les enquêtes de conjoncture anticipent une reprise très progressive, mais continue de l'activité. Les créations d'emplois devraient se poursuivre au cours des prochaines semaines et des prochains mois.