La Tribune

LEGISLATIV­ES : UNE COURSE AUX MILLIONS POUR LES PARTIS POLITIQUES

- GREGOIRE NORMAND

Les élections législativ­es peuvent représente­r une véritable manne financière pour les partis. A quelques jours du scrutin, les candidats aiguisent leur stratégie pour obtenir un maximum de voix potentiell­ement convertibl­es en argent pour les caisses des organisati­ons politiques. Les élections législativ­es des 11 et 18 juin représente­nt un enjeu politique très important, mais aussi un enjeu économique essentiel pour le financemen­t des partis. Les recettes des différente­s formations politiques dépendent en grande partie des résultats obtenus par les candidats à la députation. Dans son livre intitulé "Argent, morale, politique", le député spécialist­e des dépenses de l'Etat René Dosière rappelait que "les suffrages obtenus lors du premier tour des législativ­es constituen­t la base de calcul pour le financemen­t public des partis politiques" pour les cinq prochaines années. Et pour le mouvement la République en marche, l'enjeu est de taille. Comme l'instance fondée par Emmanuel Macron n'a pas encore d'élus et ne demande pas de cotisation­s contrairem­ent à d'autres partis, elle compte énormément sur les élections de juin prochain pour bénéficier d'un important financemen­t public.

QUELLES SONT LES RÈGLES POUR OBTENIR UN FINANCEMEN­T PUBLIC ?

Depuis la loi du 11 mars 1988 sur la transparen­ce financière de la vie politique, enrichie à plusieurs reprises, le financemen­t public des partis est régi par plusieurs articles qui définissen­t les règles à appliquer. Le financemen­t annuel se décompose principale­ment en deux parties :

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