LEGISLATIVES : UNE COURSE AUX MILLIONS POUR LES PARTIS POLITIQUES
Les élections législatives peuvent représenter une véritable manne financière pour les partis. A quelques jours du scrutin, les candidats aiguisent leur stratégie pour obtenir un maximum de voix potentiellement convertibles en argent pour les caisses des organisations politiques. Les élections législatives des 11 et 18 juin représentent un enjeu politique très important, mais aussi un enjeu économique essentiel pour le financement des partis. Les recettes des différentes formations politiques dépendent en grande partie des résultats obtenus par les candidats à la députation. Dans son livre intitulé "Argent, morale, politique", le député spécialiste des dépenses de l'Etat René Dosière rappelait que "les suffrages obtenus lors du premier tour des législatives constituent la base de calcul pour le financement public des partis politiques" pour les cinq prochaines années. Et pour le mouvement la République en marche, l'enjeu est de taille. Comme l'instance fondée par Emmanuel Macron n'a pas encore d'élus et ne demande pas de cotisations contrairement à d'autres partis, elle compte énormément sur les élections de juin prochain pour bénéficier d'un important financement public.
QUELLES SONT LES RÈGLES POUR OBTENIR UN FINANCEMENT PUBLIC ?
Depuis la loi du 11 mars 1988 sur la transparence financière de la vie politique, enrichie à plusieurs reprises, le financement public des partis est régi par plusieurs articles qui définissent les règles à appliquer. Le financement annuel se décompose principalement en deux parties :