EMPLOIS FICTIFS : UNE ENQUETE PRELIMINAIRE VISE LE MODEM
Une enquête préliminaire a été ouverte pour "abus de confiance" suite à un signalement" reçu par le parquet sur de potentiels emplois fictifs du MoDem au Parlement européen. Pour Edouard Philippe, la formation centriste du ministre de la Justice n'a aucun souci à se faire. Décidément, cette année aura été celle des affaires ! Après Fillon, Le Pen, Le Roux, Richard Ferrand, d'un parti à l'autre, c'est cette fois le MoDem qui est dans le collimateur. Vendredi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire pour abus de confiance afin de faire la lumière sur la situation. Mercredi, le parquet de Paris a reçu un "signalement" sur de potentiels emplois fictifs du parti centriste au Parlement européen. Selon Le Point et Le Parisien, les soupçons proviendraient d'un ancien salarié du MoDem. Il témoignerait avoir été en partie rétribué pendant un an par des fonds provenant de l'enveloppe normalement allouée à la rémunération des assistants parlementaires de Jean-Luc Bennahmias, exeurodéputé du Sud-Est. L'ancien employé avait pourtant été recruté en CDI pour travailler au sein du mouvement centriste. Avant l'annonce du parquet de Paris, le chef du gouvernement, Edouard Philippe avait estimé vendredi matin que le leader du MoDem, désormais ministre de la Justice, François Bayrou, n'était pas "fragilisé" par cette affaire. Sur Europe 1, il a d'abord déclaré: "Je ne vais pas commenter les révélations et les lettres de dénonciation." Avant d'ajouter: "Je ne crois pas que sa position soit fragilisée."